Une jeune femme a comparu devant le tribunal correctionnel pour avoir percuté un jeune homme à un passage piéton. Elle a été condamnée à six mois de prison ferme.
Le 6 août 2016, une conductrice nommée Céline a percuté un jeune homme qui traversait le boulevard Carnot. Ce dernier âgé de 23 ans appelé Mathieu a été sur un passage piéton. Mathieu a eu par conséquent des traumatismes crâniens avec un pronostic vital engagé des semaines après le drame. D’autant plus que sa vie est complètement détruite. Les médecins ont, en effet, constaté qu’il sera handicapé à vie alors qu’il était étudiant à l’école du numérique de Noyon. Il venait seulement de quitter un centre hélio-marin de Berck-sur-Mer au Pas-de-Calais où il a pu suivre une cure médicale, et ce deux ans après le drame
Parallèlement à cela, deux ans après l’accident, la conductrice a comparu devant le tribunal correctionnel de Compiègne. Son avocate Me Charlotte de Boislaville a raconté qu’en arrivant au carrefour, Céline a été agacée en voyant une voiture arrêtée au feu vert. C’est pourquoi, elle a doublé ce véhicule et elle a ainsi percuté violemment le jeune garçon.
Par contre, la représentante du parquet a cité quatre méfaits de la conductrice. Elle roulait à une vitesse démesurée en s’approchant d’une intersection. Elle a doublé une autre voiture sur une tranche non-autorisée. De plus, la consommation de cannabis ce jour-là a empiré son cas avec le problème de visibilité.
Cet enchaînement d’actes illégaux a conduit la procureure de la République à demander douze mois de prison dont six mois ferme. Cette peine sera accompagnée d’une mise à l’épreuve pendant deux ans et annulation du permis de conduire avec interdiction de le passer pendant un an. L’avocat de la victime a aussi demandé une indemnisation qui s’élève à 200 000 euros. Cette somme est prohibitive car Céline est une mère célibataire avec deux enfants à charge.
« Ma cliente a déjà passé deux ans de contrôle judiciaire et de personnalité, je pense que ce sont des réquisitions excessives » a souligné l’avocate de la conductrice. Elle a par ailleurs déploré les manières utilisées lors de l’expertise sur la vitesse de sa cliente. Les conclusions sont imprécises avec une marge d’erreur de 10%. Me Charlotte de Boislaville a par ailleurs révélé que cette histoire a complètement anéanti sa cliente depuis deux ans. Cette décision a été mise en délibérée pour le 11 décembre.
(Sources : Le Parisien - Courrier Picard)