Noyade de 3 enfants : le maire de Chalon-sur-Saône parle d’une "tragédie absolue"

LINFO.RE – créé le 9.07.2018 à 14h55 – La rédaction

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Interrogé par France info, le maire de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire Gilles Platret a confié que les trois enfants "n’étaient pas en train de se baigner" au moment du drame.

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Une tragédie qui secoue toute la population

Une tragédie a eu lieu dimanche 8 juillet, dans un lac à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Trois enfants, deux frères de 10 et 13 ans et leur sœur âgée de 9 ans se sont noyés au fond de l’étang, profond de 4,5 m, dans le quartier des Prés-Saint-Jean. Sur France info ce lundi, le maire de la ville Gilles Platret n’a pas caché son effroi. Selon l’élu LR de la ville, ce drame affecte non seulement cette famille, mais secoue également toute une population. "Les enfants n’étaient pas en train de se baigner et visiblement, pour une raison qu’on n’a pas encore, ils sont rentrés dans l’eau. Ils se sont avancés et le drame est survenu", a expliqué l’édile.

Un lieu interdit à la baignade

Les trois enfants sont restés environ une heure dans l’eau. Au total, 34 pompiers, dont neuf plongeurs et un sauveteur aquatique ont été mobilisés sur place. Les secours ont essayé de les ranimer, mais en vain. Les circonstances de cetet noyade ne sont pas encore connues. D’après Gilles Platret, il faut attendre les résultats de l’enquête menée par la police avant d’en savoir plus sur cette tragédie. "Peut-être étaient-ils, comme beaucoup d’ailleurs, sur le bord de l’eau pour profiter un peu de ce cadre", a avancé l’élu. Selon ce dernier, il s’agit d’un lieu de détente où la baignade est interdite parce qu’il n’y a pas de surveillance.

La version du sous-préfet d’Autun

Le sous-préfet d’Autun, Eric Boucourt, a apporté une autre version des faits. D’après ses explications, les trois enfants étaient accompagnés par leur mère. Ils ont voulu se rafraîchir en immergeant les pieds au bord de l’eau. C’est alors que les deux plus jeunes "ont dû glisser sur la pente", puis l’aîné les aurait secourus avant de couler à pic. L’enquête a été confiée au parquet de Chalon-sur-Saône. En revanche, une cellule psychologique a été mise en place pour les proches des victimes au CHU de Dijon.