Un tireur en deux-roues a ouvert le feu sur trois militaires à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne jeudi, tuant deux d’entre eux et blessant grièvement le troisième. Un fait similaire s’est produit à Toulouse dimanche dernier mais aucune piste ne permet encore pour l’instant d’établir un lien entre les deux évènements, précise le quotidien Express.
Jeudi, en début d’après-midi, trois militaires en tenue du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) se trouvaient à proximité de commerces et d’une agence bancaire de Montauban lorsqu’un tireur en scooter a ouvert le feu sur eux.
Deux des militaires, âgés de 26 et 24 ans, sont morts sur le coup tandis que le troisième, 28 ans, se trouve actuellement entre la vie et la mort. Quant au tireur, il a aussitôt pris la fuite et les recherches s’activent pour tenter de le retrouver. Sur le lieu du crime, les enquêteurs ont relevé une quinzaine de douilles.
Selon une information publiée sur le site Ladepeche.fr, le troisième militaire a été transporté d’urgence à l’hôpital Rangueil après s’être fait extraire une balle logée dans la tête. Le pronostic vital est engagé pour lui, commentent les médecins.
Les enquêteurs n’ont pour l’instant aucune piste permettant d’identifier le tireur. Présent sur les lieux jeudi soir, le ministre de la Défense Gérard Longuet a déclaré que "Toutes les pistes doivent être examinées et les motifs peuvent être de nature extrêmement différente, depuis la démarche individuelle jusqu’à quelque chose de collectif et de conçu, nous n’en savons rien".
L’arme utilisée jeudi serait de même calibre que celle qui avait tué un militaire à Toulouse dernièrement. Mais les enquêteurs préfèrent attendre que des éléments viennent confirmer si un lien peut être véritablement établi entre les deux crimes.
Dimanche dernier, un militaire appartenant au 1er Régiment du train parachutiste de Francazal (Haute-Garonne) était habillé en civil lorsqu’un individu est descendu de son scooter et l’a abattu froidement, d’une balle dans la tête.