Hier soir vers 22h30 (heure de Paris), un homme d’une trentaine d’années s’est rendu à la gendarmerie de Bellegarde pour s’accuser du meurtre d’Océane, la fillette retrouvée morte samedi dans cette commune du Gard. Une information rapportée par LCI, alors que le premier suspect, âgé de 73 ans, a été mis hors de cause après des tests ADN.
La chaîne LCI a indiqué que le trentenaire, un toxicomane déjà connu des services de police, se serait présenté à la gendarmerie de Bellegarde vers 22h30. Le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, a confirmé que le jeune homme se serait adressé aux enquêteurs pour demander à ce qu’on vérifie s’il n’était pas l’auteur du meurtre d’Océane. Il a affirmé avoir eu un trou noir.
"Il était ivre et ne se souvenait plus de ce qu’il avait fait samedi soir", souligne le magistrat, précisant qu’il "ne s’accuse pas du meurtre" d’Océane. Le jeune homme aurait même demandé à "ce qu’on fasse des prélèvements sur lui pour en avoir le cœur net", poursuit le procureur.
Mais selon les informations du Parisien, son audition n’avait toujours pas commencé à 00h30 car les enquêteurs attendaient son avocat.
Ce rebondissement intervient alors même que le principal suspect, un homme de 73 ans, venait d’être relâché après deux jours de garde à vue. Les prélèvements effectués sur le corps de la fillette ne correspondaient pas aux empreintes génétiques de ce septuagénaire. Les premiers soupçons pesaient sur lui parce qu’il est déjà "connu de la justice pour des faits d’agression sexuelle sur mineur". Ce retraité a toujours nié toute responsabilité dans le meurtre d’Océane, et les tests ADN semblent confirmer que ce n’était pas lui l’auteur des faits.
L’autopsie de la fillette de huit ans a révélé qu’elle est morte par asphyxie. Les médecins légistes ont indiqué qu’elle avait subi des attouchements sexuels avant d’être étouffée. Elle a également été poignardée à quatre reprises, mais les coups de couteau auraient été portés à sa poitrine alors qu’elle était déjà inanimée.