La joggeuse d’origine réunionnaise Marue-Jeanne Meyer a été tuée parce qu’elle avait refusé les avances d’Anthony Draoui, le suspect n°1 de cette affaire.
Le marginal de 20 ans, Anthony Draoui, a été interpellé en Espagne le 6 juin. Suspect n°1 dans le meurtre de Marie-Jeanne Meyer, il a été mis en examen le 8 juin pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire (cf. Linfo.re : Meurtre de M-J Meyer : le suspect mis en examen). Il est soupçonné d’avoir tué l’adolescente en juin 2011.
Lors de son interrogatoire jeudi et vendredi, il a avoué avoir frappé "de plusieurs coups de couteau" Marie-jeanne Meyer parce qu’elle avait refusé ses avances. Une information confirmée par le procureur de la République d’Avignon, Bernard Marchal.
Lors d’une première audition, il avait reconnu avoir tué la jeune fille après une "rencontre fortuite", mais sans donner plus de détails. Hier, le procureur a ajouté que le suspect a expliqué que Marie-Jeanne et lui "ont discuté pendant une demi-heure, qu’il lui a fait visiter le campement où il vivait et qu’il lui aurait fait des avances. Il a tenté de l’embrasser à deux reprises et elle l’a repoussé". Pris d’un accès de colère, Anthony Draoui lui a alors "porté plusieurs coups de couteau au ventre qui ont provoqué la mort".
Pour rappel, Marie-Jeanne Meyer a été retrouvée morte le mardi 21 juin 2011 sur les hauteurs de Tournon sur Rhône en Ardèche, alors qu’elle avait disparu le 18 juin après être partie faire son jogging.
Son corps a été retrouvé calciné et enterré à moins d’un kilomètre de son domicile. Selon les éléments révélés par l’autopsie pratiquée sur le corps, le jeune fille de 17 ans a été poignardée à plusieurs reprises au niveau du thorax. Pour sa famille, la douleur est toujours aussi vive mais l’arrestation du suspect numéro °1 est un grand pas dans l’enquête, près d’un an après la découverte du corps sans vie de Marie-Jeanne. L’ADN d’un jeune homme avait été retrouvé sur les lieux du crime mais le suspect s’est évanoui dans la nature avant d’être interpellé le 6 juin en Espagne.
A l’époque, les membres de la famille de Marie-Jeanne restés sur l’île ont dénoncé "un acte barbare" suite à ce terrible meurtre (cf linfo.re : Exclusif : la joggeuse disparue est réunionnaise).
Source : LCI