Des mesures ont été prises afin de protéger les policiers de la Brigade anticriminalité de Grenoble impliqués dans la fusillade qui a eu lieu dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, le 16 juillet dernier. Suite à la mort d’un jeune braqueur âgé de 27 ans, des menaces de mort ont été proférées à l’encontre des hommes de la BAC.
Le site Internet Lepoint.fr affirme que plusieurs membres de la BAC de Grenoble sur lesquels un "contrat" aurait été passé ont été évacués. Des informations qui s’appuient en grande partie sur un SMS diffusé au sein de la police française, indiquant que " les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d’un BACman au lance-roquettes si nécessaire".
Pour les remplacer, des membres de la BAC de Lyon et de Marseille auraient été appelés en renfort ainsi que des membres du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion) et du GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale). Saisi lundi 26 juillet suie à cette affaire de menaces de mort, le parquet de Grenoble a confié l’enquête à l’antenne grenobloise de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon.