Disparu depuis jeudi, le petit Enzo, âgé de deux ans, a été retrouvé mort noyé samedi dans la Meuse, en Haute-Marne. Les enquêteurs privilégient l’hypothèse d’un accident.
La mort du petit Enzo a plongé Harréville-les-Chanteurs dans l’émoi et la consternation. Le corps de cet enfant de deux ans a été retrouvé ce samedi vers 10h45 dans la Meuse, à environ un kilomètre de son village.
Ce petit garçon avait été porté disparu depuis jeudi en fin d’après-midi. Il avait échappé à la vigilance de sa mère, gérante d’un dépôt-vente dans ce village de 300 habitants, selon plusieurs médias. De source proche de l’enquête, ce garçonnet avait l’habitude de faire le va-et-vient entre le magasin de sa mère et le garage de son grand-père, situé juste à côté.
Dès jeudi soir, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte, et une battue avec l’aide des chiens renifleurs a été organisée. La découverte macabre a finalement été faite après plus de 36 heures de recherches. Jusqu’à 150 gendarmes, mais aussi des pompiers ainsi que des habitants du village ont participé à la battue.
Le corps sans vie du petit Enzo a été retrouvé en aval de la Meuse, à environ 400 mètres d’un pont où il aurait pu tomber. L’institut médico-légal de Dijon qui a été saisi de l’affaire a toutefois avancé la thèse d’un accident.
"L’autopsie du corps a été effectuée ce (dimanche) matin. Elle n’a révélé aucune trace de violence, ni de choc extérieur, avec un véhicule par exemple. Aucun signe d’agression sexuelle et aucune marque d’empoignement, qui aurait pu indiquer que l’enfant aurait pu être poussé, n’ont été détectés", indique le procureur de Chaumont, François Prélot.
"L’hypothèse privilégiée est donc celle d’un décès accidentel consécutif à une chute dans la rivière", ajoute le magistrat qui a assisté à l’autopsie pratiquée à l’institut médico-légal de Dijon. Le procureur a toutefois souligné que l’enquête se poursuivait. Sous le choc, la famille d’Enzo a été prise en charge par une cellule de crise psychologique.