Cinq jours après le drame qui s’est joué à Rouen, Laurent Turpin est toujours interné en hôpital psychiatrique, après avoir porté plusieurs coups de couteau mortels à son ami et voisin, Christophe Dijoux. Si le trentenaire a tout de suite reconnu avoir tué son dalon, ses propos sont incohérents et les motivations de son geste sont encore flous.
Pour l’heure, le mystère qui entoure la mort de Christophe Dijoux reste entier. Ce sexagénaire a été tué à coups de couteau par son ami Laurent Turpin alors qu’ils étaient tous deux partis en vacances en métropole depuis le 9 septembre.
Ces deux amis étaient voisins dans la commune de Saint Benoît et selon la famille de la victime, ils étaient "inséparables".
Le drame s’est produit jeudi 17 septembre au soir, dans le sous-sol de la maison des parents de Laurent Turpin, située dans la banlieue rouennaise.
Mais pour l’heure, pas moyen d’en savoir d’avantage car le prévenu le pourra être entendu une nouvelle fois par les autorités que lorsque son état de santé se sera amélioré.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Laurent Turpin souffrait de "troubles paranoïaques". La veille du drame, il dit avoir vu "des ombres malveillantes traverser le jardin de sa maison". Mais pour la famille de Christophe Dijoux, cet acte reste un mystère.
Une information judiciaire devrait être ouverte, il reste à qualifier les faits : "meurtre, assassinat (c’est à dire un meurtre avec préméditation) ou coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Au terme du procès : soit Laurent Turpin est déclaré "partiellement responsable et la peine encourue sera de 30 ans de prison à perpétuité", soit "il est déclaré totalement irresponsable " et dans ce cas, il sera interné en hôpital psychiatrique et ne fera pas de prison.