Six jours se sont maintenant écoulés et les recherches concernant la disparition de Chloé n’ont toujours rien donné. Depuis hier, chaque trou d’eau de sa région a été inspecté minutieusement par des plongeurs mais en vain.
Les équipes des brigades nautiques d’Agde (Hérault) et du Grau du Roi (Gard) ont commencé à scruter tous les trous d’eau recensés à quelques centaines de mètres de la maison de Chloé Rodriguez, cette adolescente de 15 ans qui reste
introuvable depuis vendredi soir.
"L’objectif est d’acquérir la certitude que Chloé n’est pas dans une zone à proximité de chez elle", explique le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat sur Midi libre. Quatre plongeurs sondent depuis hier une dizaine de trous mais jusqu’ici, ils n’ont rien trouvé de probant, confient les enquêteurs.
Depuis quelques jours, le village de la famille Rodriguez, le Barjac, est investi par des centaines d’éléments de la gendarmerie et autant de bénévoles qui, malgré l’arrêt officiel des ratissages sur terrain (mardi soir), continuent à fouiller les moindres recoins, dans l’espoir de trouver des indices qui feraient avancer l’enquête.
Entre temps, d’autres éléments de la gendarmerie travaillent sur la vérification des différents témoignages recueillis. Mardi en début de soirée, une automobiliste disait avoir aperçu une adolescente correspondant aux descriptions des enquêteurs, à Grospierre (Ardèche) à une quinzaine de kilomètres de Barjac. Elle aurait été accompagnée d’un jeune garçon.
Aussitôt, 25 gendarmes ont été dépêchés sur place pour mener des recherches. L’opération se poursuivait encore jusqu’à mercredi après-midi mais rien de concluant, hélas.
"L’effectif mis en œuvre est extraordinaire mais nous sommes impuissants malgré tout", devait reconnaitre hier le père de la jeune fille, Jésus Rodriguez. "Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire", a-t-il lâché en sanglot en rajoutant " je ne souhaite à personne de vivre ce que nous vivons".