Un fonctionnaire de police et une jeune femme ont été tués tôt ce matin à Cannes lors d’un accident de la route avec une voiture qui refusait un contrôle routier.
L’accident s’est produit vers 3h40 (heures de métropole) à Cannes. Une voiture roulant à contre sens a percuté un équipe de policiers en patrouille. Selon les premiers éléments, le chauffard avait accroché une voiture de police lors d’un dépassement interdit avant de prendre la fuite.
Les policiers donnent alors son signalement et une patrouille "part tranquillement pour tenter de le repérer. Il s’arrête à un feu et quand il repart, il est percuté par le véhicule qui arrive à grande vitesse en sens interdit", indique une source policière.
Dominique-Claire Mallemanche, sous-préfète, précise qu’aux "alentours de 3h30, un véhicule de police qui circulait sur la voie rapide, dans le sens Cannes-Antibes, a été percuté par la droite, de façon latérale, par un cabriolet Mercedes qui remontait en sens interdit à une très très grande vitesse. La voiture était littéralement explosée, écrasée, du fait de la vitesse".
Le bilan de l’accident est lourd : un jeune policier de 27, ainsi que l’une des passagères arrières de la voiture en fuite sont morts. Deux autres personnes, dont le coéquipier du policier, ont été grièvement blessées.
Le chauffard, également âgé de 27 ans, est connu des services de police pour des faits de violence et trafic de stupéfiants. Il a eu la mâchoire fracturée lors de l’accident. "Son placement en garde à vue lui a été notifié avant qu’il soit hospitalisé en vue d’une opération" précise Europe 1. Selon la police, une bouteille de vodka a été retrouvée dans l’habitacle du véhicule.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a témoigné de sa "vive émotion et une grande tristesse" suite au décès tragique du policier. "Cet événement tragique rappelle le caractère dangereux des missions de sécurité publique que policiers et gendarmes accomplissent quotidiennement sur l’ensemble du territoire, au service de leurs concitoyens, et souvent au péril de leur vie", ajoute le ministère de l’Intérieur.
Sources : Le Parisien, Europe 1