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Le dernier survivant des commandos des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis a justifié, pour la première fois, devant l’un des juges chargés du dossier les attaques contre la France.
Une source proche du dossier a indiqué qu’il avait été réentendu jeudi matin par un juge en charge de son dossier. Sans donner beaucoup de détails, il a fait une déclaration à connotation religieuse et politique.
"Salah Abdeslam s’en serait pris au chef de l’État, Emmanuel Macron, dont il aurait dénoncé la soif de puissance et de renommée qui appelle à faire couler le sang des musulmans", a rapporté RTL, qui dit avoir eu accès dans un procès-verbal d’audition.
Le djihadiste a poursuivi qu’il n’y aura jamais de sécurité sur le sol français en indiquant que les musulmans se battent contre ceux qui les attaquent (...).
Salah Abdeslam est soupçonné d’avoir joué un rôle dans la venue des membres des djihadistes et l’organisation logistique des attentats. Il a été mis en examen dans l’enquête sur ces attentats ayant fait 130 morts et près de 400 blessés.
Depuis, il a été incarcéré dans la prison de Fleury-Merogis, France.
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(Source : Le Figaro)
