La garde à vue des deux hommes de 19 et 20 ans soupçonnés d’une série de violentes agressions et d’un viol dans la banlieue de Grenoble a été prolongée mercredi soir tandis que le troisième suspect est toujours en fuite, a-t-on appris jeudi auprès du procureur.
GRENOBLE (AFP) - La garde à vue des deux hommes de 19 et 20 ans soupçonnés d’une série de violentes agressions et d’un viol dans la banlieue de Grenoble a été prolongée mercredi soir tandis que le troisième suspect est toujours en fuite, a-t-on appris jeudi auprès du procureur.
Le troisième suspect, âgé de 19 ans, décrit comme "marginal", a été identifié par la police, mais a éteint son téléphone portable, "il est donc impossible de le géolocaliser", a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Grenoble Jean Philippe.
Mercredi, il avait été contacté par téléphone par la police qui lui avait demandé de se rendre. "Il reconnaît les faits mais nie le viol", avait rapporté une source policière.
Une conférence de presse au tribunal de grande instance de Grenoble est organisée jeudi à 11H30, a fait savoir le procureur.
Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir commis une série d’agressions dans la banlieue grenobloise, à Echirolles, dont la séquestration lundi d’un couple au cours de laquelle la femme de 32 ans a été violée à son domicile.
Ils sont également soupçonnés d’avoir séquestré à leur domicile samedi dernier quatre jeunes gens vivant en colocation, afin de leur voler plusieurs centaines d’euros et des objets de valeurs.
C’est une agression antérieure, le 19 mai à Echirolles, qui a permis aux enquêteurs d’identifier les malfaiteurs qui, selon le "même mode opératoire", avaient volé la carte bleue d’un homme qu’ils avaient ensuite utilisée dans un restaurant.
Filmés par la caméra de vidéo-surveillance, les suspects avaient été identifiés et deux d’entre eux arrêtés, mercredi à Grenoble et Echirolles.