Les larmes aux yeux, les parents de Maëlys se sont exprimés pour la première fois depuis la découverte du corps de leur fille. Jennifer et Joachim de Araujo chargent l’avocat de Nordahl Lelandais.
Face aux journalistes, les parents de Maëlys ont pris la parole pour la première fois depuis les aveux partiels de Nordahl Lelandais. Jennifer et Joachim de Araujo ont raconté les épreuves qu’ils ont traversées depuis la disparition de leur fille en août et la découverte de son corps. Devant la presse, les malheureux parents se sont adressés à leur enfant, mais ont également dénoncé l’attitude de l’avocat de la défense, Alain Jakubowicz. Le couple a dénoncé déploré les longs mois de silence et de dénégations du suspect avant qu’il ne révèle la vérité le 14 février dernier. "Malgré nos nombreuses demandes depuis six mois pour qu’il nous dise réellement ce qu’il s’est passé (...) il a toujours nié l’évidence et il a enfin dit qu’il avait tué notre enfant, car il était devant une preuve irréfutable : une tache de sang dans son coffre", a déclaré la mère de Maëlys sur le récit de LCI.
Dans sa prise de parole, l’avocat des parents de Maëlys a également dénoncé les mensonges de Nordahl Lelandais. Me Fabien Rajon déplore la perte de six mois alors que le dossier montrait manifestement l’implication du mis en examen dans l’enlèvement de Maëlys. Par ailleurs, l’avocat n’a pas cru à la volonté de l’ancien maître-chien de parler des circonstances du décès de la fillette après son refus de le faire lors de son dernier interrogatoire le 22 février devant les juges d’instruction. "Que l’on ne vienne pas nous dire que le mis en cause œuvre à la manifestation de la vérité, car personne n’est dupe", a-t-il insisté.
Les parents endeuillés n’ont pas manqué de remercier les personnes qui les ont soutenus. Le couple a également adressé quelques mots à leur fille. "Maëlys sois-en certaine, ton assassin est désormais en prison, il ne s’en prendra plus à des innocents. (...) Mon poussin, tout l’amour que l’on a pour toi est éternel et cela il ne pourra jamais nous l’enlever", a lâché la mère de famille.