Avec la menace du cyclone Gita, le maire de l’île des Pins, Hilarion Vendégou a annoncé l’ouverture des bâtiments municipaux pour les habitants qui voudraient s’y réfugier. Cette destination très touristique de Nouvelle-Calédonie, sera placée en alerte cyclonique maximale ce vendredi à 17 heures locales.
Après avoir plongé l’archipel des Tonga dans le chaos, le cyclone Gita menace l’île des Pins en Nouvelle-Calédonie. D’après la sécurité civile, cette destination très touristique du territoire français sera alors placée en alerte cyclonique maximale vendredi à 17 heures locales. D’après les informations de Météo France-NC, le cyclone Gita devrait passer à 200 kilomètres au sud-est de Maré (archipel des Loyautés). Il poursuivrait ensuite sa trajectoire en direction de l’île des Pins où le passage est attendu en début de nuit ce vendredi. L’impact le plus fort est attendu à 100-130 kilomètres au large de l’île. "Il faut s’attendre à un vent d’ouest de 130 km/h, voire plus avec de fortes pluies et une houle qui pourrait atteindre six mètres", a indiqué l’organisme.
Tout le sud de la Nouvelle-Calédonie sera traversé par des vents violents. Le trafic à l’aéroport domestique de Magenta à Nouméa a même été suspendu vendredi à la mi-journée. Malgré tout, la majorité des touristes à l’île des Pins sont partis à Nouméa, a confié la réceptionniste d’un hôtel en bord de plage. Sept bungalows restent toutefois occupés par les vacanciers. "Nous leur avons donné de l’eau, des bougies, des allumettes et une lampe torche pour la nuit", a-t-elle ajouté sur le récit du Figaro.
Toutes les activités professionnelles et commerciales ont cessé vendredi après-midi à l’île des Pins en raison de la menace du cyclone Gita. Face à l’urgence de la situation, le maire de l’île Hilarion Vendégou a pris des mesures. Il a en effet annoncé l’ouverture des bâtiments municipaux ainsi que les maisons communes des huit tribus kanakes de la commune aux habitants, qui souhaiteraient être en sécurité. Par ailleurs, il a décidé le report de la rentrée scolaire pour mardi au lieu de lundi. Et pour cause, les pins colonnaires, les bananiers et les cocotiers étaient fortement secoués.