Le verdict de cette affaire de maltraitance infantile est attendu ce mercredi à la cour d’assises du Val-d’Oise. Une mère de famille de 33 ans est jugée pour des violences qu’elle a commises sur son fils de 11 ans en 2012.
Rongée par les regrets, cette mère de famille a répondu à ses actes devant la cour d’assises du Val-d’Oise depuis lundi. Il y a six ans, elle a torturé son fils alors âgé de 11 ans. Elle en est venue aux mains, car son garçon n’est rentré qu’à 22 heures après avoir traîné une nouvelle fois et joué au foot avec ses amis. La jeune femme de 33 ans a déjà passé dix mois en détention provisoire et comparaît libre. Elle a toujours reconnu les faits et déplore de n’avoir pas eu le contrôle. "Je ne savais pas ce que je faisais", a-t-elle déclaré à la barre avant d’assurer qu’aujourd’hui elle réagirait de façon différente en essayant de parler.
La soirée du 26 mai, le garçon de 11 ans a vécu une situation cauchemardesque de maltraitance. Sa mère l’emmène dans la cuisine et lui demande de se déshabiller et de poser la main sur la plaque électrique chauffée au rouge. Alors que l’enfant refuse d’obéir à sa mère, cette dernière a décidé de l’asperger trois fois avec l’eau brûlante d’un gobelet passé dix minutes au micro-ondes. "Elle place ensuite le couteau sur une plaque électrique et appose la lame chauffée sur les bras du garçon", raconte Le Parisien. Alertés par les cris du petit, les voisins ont prévenu la police qui a placé la jeune femme de 33 ans en garde à vue.
Les résultats de l’examen médical pratiqué sur le garçon de 11 ans ont révélé des traces de coups antérieurs. Face aux juges, la mère de famille a confié qu’elle avait besoin d’aide. Le verdict de cette affaire de maltraitance infantile sera connu ce mercredi. La cour n’a pas manqué de revenir sur le parcours de misère de cette mère de famille abandonnée par sa mère. Recueillie par une famille, elle a été ensuite abusée par un homme de 25 ans son aîné et avec qui elle a eu un enfant à 15 ans. Le garçon maltraité aujourd’hui âgé de 17 ans a confirmé tous les coups qu’il a subis. "Pour autant, il ne souhaite pas que sa mère retourne en prison soulignant que personne n’est parfait. Je t’aime quand même malgré ce que tu m’as fait. Je veux aussi te pardonner. Je t’aime", a-t-il écrit dans un courrier adressé à sa mère.
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