Illustration/SIPA
De nombreuses personnes aujourd’hui adultes ont dénoncé les agissements de ce curé de Nice pour des faits présumés d’attouchements sexuels. Ces cas de pédophilie se sont produits à l’époque où il était aumônier d’un collège catholique niçois réputé.
A la suite d’une enquête menée depuis un an, le parquet de Nice parle lundi de nombreuses victimes potentielles de ce curé. Le prêtre niçois a été suspendu de toute activité auprès des jeunes pour des faits présumés d’attouchements sexuels. Dans son point presse mensuel, le procureur de la République Jean-Michel Prêtre a expliqué que des personnes aujourd’hui adultes condamnent de manière grave les faits à caractère sexuel commis par cet homme de l’église. Accusé de pédophilie, il aurait effectué des attouchements sexuels à l’époque où il était aumônier du collège Stanislas à Nice.
Pour faire plus de lumière sur cette affaire de pédophilie, la direction actuelle de ce fleuron de l’enseignement catholique privé niçois a été interrogée. Cette dernière d’assurer qu’elle n’était pas du tout au courant des faits, car le curé a quitté Stanislas depuis longtemps. Il a ensuite officié en tant qu’aumônier dans deux établissements scolaires privés catholiques avant d’être écarté de l’école Saint Joseph à la rentrée scolaire 2017. "Ce prêtre, jusqu’à la révélation de ces faits, se trouvait toujours en situation de responsabilité de jeunes", a affirmé le procureur repris par Le Figaro citant une information de France 3 Côte d’Azur. Il a été rendu incapable de pouvoir encadrer des jeunes après l’ouverture d’une enquête par le parquet.
L’enquête poursuit son cours et a été confiée à la sûreté départementale. De son côté, l’évêché de Nice a confirmé la suspension de ce curé de tout ministère auprès de la jeunesse. Pour autant, le prêtre célèbre toujours la messe dans la région. Le procureur de la République insiste sur le fait que le curé était en fonction depuis près de 30 ans. Une période qui peut concerner un très grand nombre de victimes potentielles, a précisé Jean-Michel Prêtre. Des investigations sont donc en cours pour vérifier ces cas non encore prescrits aujourd’hui.
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