Un nouveau témoignage mettant en cause la conductrice relance la polémique. Une jeune fille de 13 ans, assise au premier rang dans le bus, a livré sa version.
Barrière ouverte ou fermée ? Un mois après le dramatique accident entre un bus et un train régional, à Milas, un nouveau témoignage vient alimenter le débat. Celui d’une collégienne relayée par BFMTV.
Le jour de cette collision mortelle, la jeune fille était assise à l’avant du bus, juste derrière la conductrice. Dans son témoignage, elle affirme que la barrière était bel et bien baissée. Elle affirme ainsi que le bus l’a cassée et brisée avant de s’engager sur les rails. "Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien", explique l’adolescente.
Outre le témoignage de cette collégienne, un automobiliste et son passager, le conducteur du train et une conductrice stagiaire sont tous catégoriques quant à la fermeture de ladite barrière dans les temps. Ce nouveau témoignage relance ainsi les débats. La semaine dernière, la conductrice du bus avait affirmé une nouvelle fois que les barrières étaient relevées. De nombreux témoignages diffèrent encore, les faits restent toujours très flous.
La conductrice du car avait été mise en examen le 20 décembre pour "homicides et blessures involontaires par imprudence" et placée sous contrôle judiciaire, avec notamment l’interdiction de conduire. L’accident avait fait six morts parmi les adolescents présents dans le car.