CHAMUSSY/SIPA
La nouvelle formule du Levothyrox est déjà pointée du doigt. Une étude de l’ANSM a révélé que 14 signalements de décès de patients ont été répertoriés dans la base de données de ses effets secondaires.
Selon une information de l’ANSM, 14 personnes sont décédées sans aucun lien constaté avec la prise du Levothyrox. Le rapport sorti en octobre dernier faisait état de 4 décès seulement auxquels se sont ajoutés 10 autres. Un article publié par l’hebdomadaire Ebdo a toutefois révélé 13 cas de décès suspects de patients prenant le médicament. Parmi les 13 suspects, il y avait une femme de 87 ans, décédée le 19 août dernier. Le rapport cite également une autre de 85 ans, décédée le 9 septembre, ainsi que des patients plus jeunes, âgés de 39 et 48 ans.
Dans un tweet relayé par France Info, l’ANSM rapport qu’il y avait 14 842 cas recensés dans la base nationale de pharmacovigilance. Parmi eux figurent 14 décès sans lien établi avec le Levothyrox. Un autre post précisait qu’en cas de lien établi avec le médicament, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé n’hésiterait pas à prendre les mesures nécessaires.
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A part l’enquête qui suit son cours, une étude de pharmaco épidémiologie sera menée, précise l’ANSM. Cette procédure permettra d’analyser les effets du changement de formule de Levothyrox sur l’ensemble des patients traités.
@ebdolejournal Les signalements de décès et de cas graves font systématiquement l’objet d’une vigilance particulière de l’ANSM. Si un lien est établi avec le #Levothyrox l’ANSM prendra les mesures nécessaires. Aucun lien n’est aujourd’hui établi.
— ANSM (@ansm) 29 novembre 2017
@ebdolejournal Au 20/11, 14 842 cas ont été saisis dans la base nationale de pharmacovigilance dont 14 décès sans lien établi avec le #Levothyrox. Ces patients recevaient plusieurs traitements et souffraient pour la plupart de pathologies graves.
— ANSM (@ansm) 29 novembre 2017
