Glawdys Ramadji, conseillère municipale frontiste à Albi, est soupçonnée avoir fourni un téléphone portable à un détenu incarcéré à la maison d’arrêt de Rodez. Elle a été placée en garde à vue.
L’élue FN, a été placée en garde à vue mardi en début d’après-midi à la gendarmerie de Rodez pour y être entendue par les enquêteurs de la brigade de recherche. Cette mesure est une suite normale à l’enquête conduite par les gendarmes aveyronnais qui soupçonnent Glawdys Ramadji d’avoir introduit à la maison d’arrêt un téléphone portable et des stupéfiants pour son ex-compagnon, également placé en garde à vue mardi après-midi. Une mesure qui, en ce qui la concerne, a "vite été levée" soulignait mardi soir l’un de ses conseils Jean-Baptiste Alary qui estimait aussi que l’élue albigeoise bénéficiait d’un "traitement un peu sévère".
Glawdys Ramadji allait, plusieurs fois par semaine, rendre visite à son ancien compagnon et père de son enfant, mis en examen et écroué dans une affaire de vol à main armée. Contactée par France 3 Occitanie, l’élue albigeoise avait reconnu avoir fourni un téléphone à ce détenu. Glawdys Ramadji précise que c’est à la demande de son ex-compagnon et que sa première réaction a été de s’interroger sur l’utilité de disposer d’une carte SIM. Glawdys Ramadji précise également n’avoir jamais été fouillée. Selon elle, c’est la preuve qu’elle n’a pas de problème avec les gardiens et qu’elle n’éveille pas la suspicion.