La police a interpellé mardi dix personnes dans les milieux d’extrême droite français, soupçonnées d’avoir pris part à des projets d’attentats contre des hommes politiques et des lieux de cultes.
Les individus sont liés à la mouvance d’extrême droite et à un homme interpellé en juin. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu s’en prendre à des hommes politiques, notamment le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, et Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat à la présidentielle de La France insoumise.
Dix personnes de 17 à 25 ans, gravitant dans la mouvance d’ultra-droite, et soupçonnées de vouloir attaquer des hommes politiques et des mosquées, ont été arrêtées ce mardi dans le sud-est de la France et en région parisienne. L’initiateur présumé du projet, un ex-militant d’extrême droite, a été arrêté fin juin, ont indiqué des sources proches de l’enquête. Ces personnes, neuf hommes et une femme, sont actuellement en garde à vue pour "association de malfaiteurs terroriste". Plusieurs cibles avaient été évoquées : des migrants, des mosquées et des hommes politiques, a expliqué une source proche du dossier, soulignant qu’"il s’agissait à ce stade d’ébauches de projet".
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Selon une source judiciaire citée par Reuters, tous les suspects ont été placés en garde à vue. Le leader de ce groupe serait un homme de 21 ans, Logan N.. Ce dernier, arrêté le 28 juin, a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Comme le rappellent Le Monde et RTL, cet ancien membre de l’Action française est soupçonné d’avoir menacé de s’en prendre à des migrants et des djihadistes sur les réseaux sociaux. Les enquêteurs cherchent à établir la nature des liens de ces neuf personnes avec Logan N., et à savoir s’il avait connaissance de ces projets d’attentats, visant notamment Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon.