Victime d’une agression par le député ex-LREM M’Jid El Guerrab, le 30 août à Paris, Boris Faure dévoile au grand jour une photo de son "impressionnante" cicatrice.
Après la violente altercation qui l’a opposé au député M’jid El Guerrab le 30 août à Paris, le socialiste Boris Faure a dû subir une intervention chirurgicale du crâne. Il a pu quitter l’hôpital le 7 septembre pour poursuivre sa convalescence chez lui après l’agression. Sur les réseaux sociaux mardi, l’élu a publié une photo de sa cicatrice qu’il qualifie d’"impressionnante". "J’ai hésité à mettre cette photo sur le réseau. Nul exhibitionnisme ou morbidité", a-t-il écrit en commentaires sur Facebook. Il a ensuite témoigné sa reconnaissance envers les médecins qui l’ont sauvé. "Couturé. Crâne balafré. Mais vivant ! #agression #coupsdecasque. Maintenant que justice soit faite", a-t-il ajouté sur Twitter.
Couturé. Crâne balafré. Mais vivant ! #agression #coupsdecasque. Maintenant que justice soit faite. pic.twitter.com/tkfpfQvgKS
— Boris Faure (@BorisFaure) 2 octobre 2017
M’Jid El Guerrab a été mis en examen dans la foulée de l’altercation. Il a été mis en examen pour "violences volontaires avec arme" ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, rapporte RTL. L’élu qui a depuis démissionné de LREM met la faute sur le dos de Boris Faure. Il lui a surtout critiqué d’avoir formulé à son encontre des insultes racistes. Le socialiste a de son côté nié et porté plainte contre l’ex-député LREM pour diffamation. "M. El Guerrab regrette naturellement la tournure prise par les événements", a confié son avocat Yassine Yakouti.
Boris Faure : "Il n’y a eu dans ma bouche aucune insulte raciste , aucune insulte tout court" via @franceinter https://t.co/MVNiOH9pAF
— Boris Faure (@BorisFaure) 13 septembre 2017