Pyrénées-Orientales : nécroses signalées après des morsures d’araignées

Quatre cas de nécrose après morsure d’araignée
Une nouvelle espèce d’araignée est-elle en train de sévir en France  ? C’est ce que pensent actuellement les autorités sanitaires après avoir recensé quatre cas de nécroses dans les Pyrénées-Orientales. Les patients hospitalisés dans la clinique Saint-Pierre de Perpignan avaient tous été victimes de morsure d’araignées. Ils présentaient une plaie "infectée, plutôt rouge et large", souvent accompagnée de plaque noire, une nécrose douloureuse et brûlante voire de fièvre. Ces faits ont tous eu lieu au cours du dernier mois et ont suscité de vifs débats dans la région.

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Des morsures d’araignées sans danger
Les patients touchés par ces morsures d’araignées se plaignent de vives douleurs. "Ça brûle, ça fait vraiment très mal", témoigne Véronique, l’une des personnes mordues. Une autre victime fait état d’une tâche violacée avant que ça s’infecte. "J’avais un trou assez profond", déclare cette dernière à France Bleu Roussillon. Anne Ricart, médecin dans la clinique, se veut pourtant rassurante. Ces symptômes ne présentent aucune gravité si elles sont traitées à temps.

Les spécialistes sceptiques de la présence de l’araignée
L’araignée que les autorités redoutent s’appelle la recluse brune (Loxosceles reclusa). Elle ne devrait cependant pas être présente en France. "Moi, je demande à voir la bête. Cette araignée n’a jamais été vue en France. De mémoire, un seul cas d’envenimation est répertorié en France, mais c’était une cousine européenne de l’araignée recluse", rappelle Samuel Danflous, arachnologue au Conservatoire d’espaces naturels de Toulouse (Haute-Garonne), au micro de la radio locale.

Source : RTL, l’Express, Sud-Ouest, France Bleu Roussillon