Plus de 13 ans après le crash de Charm el-Cheikh en Egypte, les familles des victimes ont décidé d’assigner l’Etat français en justice, le 23 mai dernier.
Le crash de Charm el-Cheikh provoquant la mort de 148 personnes dont 135 Français est survenu le 6 janvier 2004. Depuis le drame, l’enquête judiciaire n’évolue pas.
Le 23 mai, l’Association de défense des familles des victimes a décidé d’assigner l’État français pour "dysfonctionnement de la justice." Elle désapprouve notamment "l’inertie de l’instruction" judiciaire ayant pour objectif principal d’apporter des éclaircissements sur cette catastrophe aérien.
Le président de l’association en la personne de Claude Fouchard ayant perdu onze membres de sa famille dans ce crash a déclaré : "nous ne pouvons pas tolérer que les 145 morts soient simplement de la "faute à pas de chance" !" Il a par ailleurs ajouté : "Nous en sommes au quatrième juge d’instruction. Depuis février 2016, il refuse même de nous recevoir et le dossier n’avance plus", rapporte 20 minutes.
Pour rappel, le Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines à destination de l’aéroport de Roissy a crashé peu de temps après son décollage de Charm el-Cheikh.
L’appareil est tombé dans la mer Rouge. Une des pistes privilégiées pour expliquer le crash du Boeing est celle de "L’état de fatigue des pilotes."
L’Association de défense des familles des victimes du crash de Charm el-Cheikh réclame à l’État français pas moins de 10 000 euros de dommages et intérêts. L’audience est prévue début de l’année 2018.
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