Une nouvelle charge pèse sur la candidate du parti frontiste à la présidentielle Marine Le Pen. Gaël Nofri, un ancien conseiller de la présidente du FN, a confié avoir été payé par l’entreprise privée de l’expert-comptable du FN en 2012, alors qu’il travaillait pour le parti.
Ces derniers jours ont été marqués par de nombreux rebondissements dans le camp du Front national. Outre le soupçon d’emplois fictifs des deux assistants parlementaires du parti, il y a eu la mise en examen d’un proche de Marine Le Pen dans le cadre du financement des campagnes électorales du FN. Dernièrement, Gaël Nofri a fait des confidences samedi dans Médiapart et Marianne. Cet ancien conseiller de la présidente du parti a révélé avoir bénéficié d’un emploi fictif à l’époque où il travaillait pour le parti. Dans ses déclarations, il dénonce "un système de corruption généralisé au FN".
Gaël Nofri était "conseiller aux services publics" de Marine Le Pen pendant la présidentielle de 2012. Selon ses dires, il a signé un contrat de campagne avec la présidente du FN en septembre 2011 en plus d’une proposition de bénéficier d’un emploi fictif. "En 2012, on me dit : ’il y a un problème, il faut passer sur un contrat avec le Parlement européen’. Je refuse", a-t-il expliqué sur le récit de France Info. Cet ancien conseiller de l’eurodéputée affirme avoir même avoir reçu des fiches de paie du Parlement à la fin de la campagne.
Avec ce refus, Gaël Nofri n’a eu aucun contrat, entre mai et septembre 2012, avant la proposition de l’expert-comptable du FN, Nicolas Crochet. Il a alors accepté de signer un contrat de conseil dans son cabinet d’expertise sans jamais y avoir mis les pieds. L’ex-conseiller qui siège aujourd’hui au conseil municipal de Nice avec la majorité Les Républicains affirme être en "rupture totale" avec Marine Le Pen depuis cette période. Il était en revanche le directeur de la campagne de Jean-Marie Le Pen aux élections européennes dans le Sud-Est en 2014, avant de quitter le parti.
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