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La justice a décidé d’ouvrir deux enquêtes autour de l’affaire de harcèlement sexuel qui a entaché la crédibilité de l’animateur Jean-Marc Morandini. Ces enquêtes portent sur la "corruption de mineurs" et le "travail clandestin et harcèlement sexuel".
L’affaire Morandini, qui est désormais passée entre les mains de la justice, pourrait prochainement se démêler. En effet, les juges ont ordonné l’ouverture de deux enquêtes après le scandale de harcèlement sexuel sur les castings passés par Jean-Marc Morandini pour sa web-série "Les Faucons" et révélés par les Inrocks. Le parquet de Paris a ainsi ouvert des enquêtes autour de la "corruption de mineurs" et du "travail clandestin et harcèlement sexuel".
Ces observations ont été confiées à la brigade de protection des mineurs, et à la brigade de répression de la délinquance à la personne, comme rapportée par l’Express. La police parisienne a ainsi débuté par l’audition des plaignants tandis que Jean-Marc Morandini n’a pas encore fait l’objet d’une quelconque convocation par les membres des forces de l’ordre. Le fait de "corruption sur mineur" ne concerne qu’un seul plaignant tandis que la seconde enquête va surtout porter sur cinq plaignants.
L’annonce de ces deux enquêtes survient quelques heures après la décision de la chaîne média iTele de retirer provisoirement de l’antenne le célèbre animateur. Ainsi, Jean-Marc Morandini ne figurera ni sur la grille de la rentrée d’Europe 1 ni sur celle d’iTele. Pour rappel, l’animateur avait donné une conférence de presse autour de cette affaire Morandini en guise de contre-attaque. D’après lui, "les acteurs savaient ce qu’ils venaient tourner". Jean-Marc Morandini a notamment affirmé qu’il n’avait "jamais forcé quiconque à avoir une relation sexuelle" malgré quelques "maladresses" lors du tournage.
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