Un homme vole un chat qui serait, selon lui, la réincarnation de sa mère

Un jugement insolite sur un vol de chaton
Le tribunal gatinois a dû faire face à un cas bien insolite. André Gauvin, 47 ans, et présentant un certain dérangement mental a expliqué au juge les raisons pour lesquelles il s’est introduit dans la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), dans la nuit du dimanche 5 juin. D’après ses dires, cet habitué de l’hôpital Pierre-Janet voulait récupérer un chaton. Le félin serait la réincarnation de sa mère, selon ses dires. Cependant, ses explications ont été tellement confuses que même les juges ne s’y sont pas retrouvés.

Sa mère s’est réincarnée dans le chaton
"J’ai perdu mon chat, a-t-il dit à la cour. Il est porté disparu le mois de novembre dernier, ’pis’ il est revenu jeune. Il a été réincarné. Le chat d’une sorcière de neuf vies. Il a vraiment neuf vies et plus. ’Pis’ c’est le p’tit chat... Il m’a reconnu. C’est Mira. Il faut absolument... Il est destiné à moi ce chat-là. C’est ma mère. On est heureux ensemble. C’est tout ce que j’ai besoin dans la vie pour être heureux. C’est mon p’tit chat", a-t-il déclaré comme rapporté par la presse.ca.

Seul le chaton intéressait l’homme
Le juge Valmont Beaulieu lui a alors rétorqué que l’obtention du chat devait se faire de manière légale. Le présumé coupable a alors demandé au magistrat d’appeler la SPCA pour que ceux-ci lui rendent le chaton. "Je ne peux pas faire cela, a répondu le juge. Regardez ça avec votre travailleuse sociale." Au cours de son introduction illicite dans les locaux de la SPCA, André Gauvin n’a fait aucun dommage, il s’est contenté de prendre le chaton. C’est en visionnant les vidéos de caméra-surveillance que les employés ont constaté l’absence du félin. Ils ont alors reconnu le suspect qui avait tenté en vain d’adopter l’animal.

Des explications sans dessus dessous
Durant son procès, l’avocat de la défense Me Genest a dû lire les faits reprochés à André Gauvin, une séance plus ou moins tragi-comique. " Que votre mère était dans un éléphant, que vous étiez un vampire que vous faisiez de la sorcellerie ", a déclaré l’homme de loi. Il a cependant été rectifié par le présumé coupable, "je n’ai pas dit que ma mère, c’est un éléphant, a rétorqué l’accusé. J’ai dit que ma mère, c’est mon p’ tit chat noir. L’éléphant il valait un million. Il est en marbre."

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