Cette découverte a été révélée après une enquête pour disparition inquiétante. La mère de famille et ses trois enfants vivaient totalement en cachette et en réclusion depuis cinq ans en plein centre-ville de Libourne, en Gironde.
Échapper à l’ex-conjoint violent
Pendant cinq ans, cette ’famille fantôme" n’avait aucun lien avec le monde extérieur. La mère de famille a déclaré vouloir fuir son ex-conjoint violent en disparaissant des radars de la société. C’est pourquoi, elle s’est réfugiée avec ses trois enfants dans un appartement situé en plein centre-ville de Libourne, en Gironde. Ils ont été retrouvés cette semaine après une enquête pour disparition inquiétante, rapporte 20 Minutes ce samedi citant une information de Sud Ouest.
Les enfants non scolarisés
La mère, sans travail, aurait fait vivre sa petite famille grâce à ses économies et avec l’aide de ses parents. Ses seules sorties se limitaient à se ravitailler en denrées alimentaires, sans jamais aller dans les hypermarchés. En revanche, les deux enfants mineurs, une fille de 10 ans et un garçon de 13 ans, n’allaient pas à l’école et n’étaient pas autorisés à sortir au grand jour. Seule la fille aînée de 23 ans, en avait le droit. La présence de cette famille dans cet appartement en Gironde était inconnue de la mairie et des services sociaux jusqu’à l’été 2015 où un des jeunes enfants est tombé malade. Son état de santé avait nécessité une hospitalisation et un signalement des services sociaux du département auprès d’un juge pour enfants. Cette situation a mené au lancement d’une information judiciaire en décembre 2015 afin de retrouver les autres membres de la famille.
Un drame familial
Après que l’affaire a éclaté au grand jour, les enfants mineurs ont été placés dans l’attente de la poursuite de l’instruction. La mère, une quadragénaire, a été mise en examen pour privation de soins ou d’aliments et abandon moral de mineurs. Sa grande fille, majeure, a également été inculpée pour complicité, rapportent nos sources. Leurs explications au sujet de leur cachette restent confuses. L’instruction devra mettre plus de lumière sur ce prétendu drame familial.