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Le professeur à Aubervilliers qui avait menti sur son agression par un terroriste se revendiquant de Daesh pourrait revenir très vite derrière les barreaux. Le parquet de Bobigny vient de faire appel de la décision de Justice d’annuler toutes les poursuites à son encontre.
La décision d’appel du parquet
C’est sur le réseau social Twitter que le parquet de Bobigny a annoncé ce jeudi 18 février sa décision de faire appel après la relaxe du professeur d’Aubervilliers. En raison de vices de procédure, cet enseignant qui a prétendu avoir été attaqué par un djihadiste, en décembre avait été relâché par la police. Les poursuites à son encontre ont également été éteintes par le tribunal correctionnel. "Le parquet de Bobigny a fait appel de la relaxe de l’instituteur qui avait déclaré avoir été victime d’une attaque terroriste dans sa classe", est-il déclaré dans le message.
Le professeur avoue tout avant de se rétracter
Cette réaction du parquet survient près d’une semaine après la décision des juges d’annuler les charges contre ce professeur d’Aubervilliers. En effet, les auditions du présumé coupable n’auraient pas été validées car il était encore sous morphine quand les policiers avaient effectué leur procédure. L’enseignant avait alors avoué avoir tout inventé lors de cette audition avant de se rétracter par la suite. Quelques semaines après les attentats de Paris durant le 13 Novembre, le professeur avait affirmé qu’un homme qui se revendiquait de l’Etat Islamique l’avait agressé à la machette.
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