Un bébé de 4 mois a été agressé vendredi au centre hospitalier de Marne-la-Vallée, à Jossigny en Seine-et-Marne par une fillette âgée de 7 ans.
Arthur, un bébé de 4 mois, a été admis au centre hospitalier de Marne-la-Vallée, à Jossigny en Seine-et-Marne. Sa mère Céline Delanoue l’a découvert vendredi le visage et les bras couverts de griffures et de traces de morsure. Elle était choquée et surtout en colère.
Une plainte contre l’hôpital pour défaut de surveillance
Le personnel soignant de l’hôpital a expliqué à la mère de famille que l’auteur de cette agression n’est autre qu’une fillette de 7 ans. La petite fille aurait échappé à la vigilance des médecins et des infirmiers et s’en serait pris à l’enfant.
"Comment une telle chose peut-elle se produire dans un hôpital ?", s’est offusquée Céline Delanoue sur le récit du Parisien. Dès vendredi, elle a porté plainte contre l’hôpital pour défaut de surveillance. Toute la journée du samedi, son fils, souffrant de gastro-entérite, a subi une série d’examens.
Une fillette handicapée
De son côté, le père de la fillette que l’hôpital désigne comme l’agresseur s’est défendu tout en gardant son anonymat. "Ma fille était à l’hôpital pour une infection urinaire. Mais elle est handicapée et ne parle pas", a-t-il expliqué ajoutant qu’il lui arrive de griffer les gens quand elle souhaite s’exprimer. Il pense par ailleurs que si sa fillette qui a échappé à la surveillance des infirmiers a réellement griffé ce bébé, "ça n’a pas pu se passer en quelques secondes", comme le prétend l’hôpital. "Elle n’a que 7 ans. Pour faire autant de marques, il a fallu que ça dure un peu", a-t-il ajouté toujours sur les propos du Parisien. L’homme a également l’intention de porter plainte contre l’hôpital.
La direction de l’hôpital reste dans le silence
La direction de l’hôpital, quant à elle, n’a émis aucun commentaire, en préservant le caractère confidentiel de cette affaire. Céline Delanoue a indiqué qu’elle refuserait toute proposition de compensation financière de l’hôpital par le biais de son assurance. "Il est hors de question que j’accepte", a insisté la mère d’Arthur. "Ce qui est arrivé à mon fils aurait pu arriver à n’importe quel autre enfant. Il faut que cela cesse", a-t-elle conclu.
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