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Une avalanche s’est déclenchée samedi matin à la Clusaz en Haute-Savoie blessant gravement un randonneur à ski de 45 ans. L’homme est décédé dans l’après-midi.
Un nouveau meurtre des suites d’une avalanche a été relevé samedi, alourdissant le bilan des décès de la saison.
La victime en état d’arrêt cardio-respiratoire
Un randonneur à ski âgé de 45 ans, victime d’une avalanche près de la Clusaz en Haute-Savoie ce samedi matin et grièvement blessé, a succombé dans l’après-midi à Annecy des suites de ses blessures. Originaire de la région de Sallanches, le quadragénaire a été englouti par une coulée de 300 mètres de largeur alors qu’il avançait avec un ami à 2.100 mètres d’altitude sur un secteur hors-piste, proche de la station de La Clusaz. L’homme était muni d’un détecteur de victime d’avalanche, ce qui a facilité son repérage. Des témoins de l’accident ont aussitôt transporté la victime en état d’arrêt cardio-respiratoire à l’hôpital d’Annecy, où il est mort dans l’après-midi.
Une avalanche "d’envergure"
Les secours ont qualifié cet incident d’avalanche "d’envergure". Le drame s’est produit à 9h30 sur la combe de Grand Crêt, zone privilégiée par les randonneurs à ski et située dans le massif des Aravis. L’alerte a été donnée par un témoin ayant aperçu la victime se faire ensevelir. D’après les précisions apportées par le capitaine Patrick Poirot, commandant du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Annecy sur le récit de 20 Minutes, le randonneur de 45 ans a "probablement été victime d’une plaque à vent, qui s’est déclenchée à son passage".
Deux hélicoptères et 35 secouristes
L’ami de la victime avec qui il skiait n’était pas emporté. Une cinquantaine de randonneurs présents sur place ont participé aux recherches ainsi que deux hélicoptères et 35 secouristes, dont quatre maîtres-chiens d’avalanche. A cause de l’instabilité du manteau neigeux, le risque d’avalanches sur "tous les massifs" des Alpes du Nord pour dimanche et "les jours suivants", est classé en "risque marqué" (niveau 3 sur 5) puis en "risque fort" (niveau 4 sur 5) en dessous et au-dessus de 2.000 mètres, selon la préfecture de département dans un communiqué.
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