Trois adolescentes en stage d’apprentissage dans une maison de retraite de Seine-et-Marne ont pris une vidéo d’elle en train de violenter les patients. Elles ont été mises en examen pour leurs actes de violences.
Des vidéos violentes sur Snapchat
La violence n’attend pas le nombre d’âges pour se révéler. Trois jeunes filles, toutes âgées entre 16 et 17 ans, ont été arrêtées par la police pour violences en réunion. Durant leur stage d’apprentissage, elles se sont filmées en train d’agresser des résidents vulnérables dans une maison de retraite de Seine-et-Marne. Elles ont envoyé ces séquences sur l’application de photos et de vidéos Snapchat. Les victimes, trois résidantes du château de Louche située à Annet-sur-Marne, près de Meaux, ont reçu des tapes derrière la tête, des pincements du nez et des insultes. Une des victimes a été filmée gémissant sur son lit. En début de semaine, elles ont posté 33 vidéos sur la plateforme Snapchat, "montrant des personnes handicapées ou atteintes de maladies type Alzheimer", selon la gendarmerie.
Elles s’attaquaient aux personnes âgées
Ce sont les camarades de ces trois stagiaires violentes qui les ont dénoncés au corps enseignants. "Emus" du traitement que les adolescentes avaient perpétrées contre ces personnes âgées, ils n’ont pas pu se taire. Le corps enseignant a immédiatement retiré les trois élèves de cet établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD). Ils ont également prévenu la direction par rapport à l’affaire. Toutefois, la maison de retraite n’a pas voulu donner plus amples informations concernant la suite de cette affaire.
Les trois stagiaires ont été interpellées par la police
D’après les informations récupérées auprès des gendarmes, ils auraient procédé à l’interpellation des trois stagiaires avant de les placer en garde à vue. Ces dernières ont ensuite été présentées au devant le juge des enfants, ce vendredi 22 janvier. Elles ont ensuite été mises en examen pour violences aggravées commises en réunion et avec préméditation. Parmi les motifs d’inculpation, le juge a également retenu la diffusion sur internet de scènes de violence et l’atteinte à la vie privée. Ces adolescentes violentes risquent actuellement le renvoi scolaire pour ces actes barbares.
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