Une femme qui avait tenté de s’opposer à l’arrestation de son fils a porté plainte hier auprès de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). L’arrestation eut lieu samedi à Pantin.
Il s’agissait d’un contrôle de routine effectuée par la police, samedi, rapporte Le Figaro. La mère de famille était intervenue pour s’opposer à l’arrestation de son fils. Elle a décidé de porter plainte pour violences auprès de l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
Selon ses dires, la femme a été molestée par les policiers. Elle s’est vue prescrire dix jours d’interruption temporaire du travail (ITT) par un médecin. Le parquet affirme par contre dans un communiqué qu’il a été demandé à la femme de se présenter aux unités de médecine légale pour établir un certificat médical fixant une éventuelle ITT que le Parquet de Bobigny n’a pas encore reçu.
La scène s’est passée samedi, rue Auger, à Pantin. Les policiers avaient alors procédé au contrôle d’un groupe d’individus qui étaient avec un chien dangereux non tenu en laisse et non muselé. Le propriétaire de l’animal, qui n’était pas en mesure de fournir les documents relatifs à la détention de ce type de chien, faisait partie du groupe.
Au moment de partir, les policiers avaient reçu des jets de pierre. Ils étaient revenus pour arrêter l’auteur de ce jet de projectile qui a résisté vigoureusement à son interpellation et qui a encouragé les personnes présentes à le soutenir.
Des jets de gaz lacrymogènes ont été lancés par les policiers pour disperser les membres du groupe, parmi lesquels la mère et le frère de l’une des personnes interpellées. Cinq personnes ont été placées en garde à vue, dont quatre mineurs. Elles ont été déférées en vue d’une ouverture d’information pour rébellion et violences aggravées sur des personnes dépositaires de l’autorité publique et ont été présentées à un juge d’instruction à Bobigny.
Les personnes interpellées ont présenté des ITT de 1 à 3 jours. Les policiers ont de leur coté présenté des ITT de 4, 6 et 7 jours. Des actes de vandalisme ont été constatés dans le quartier juste après les interpellations.