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Le bras de fer entre Dieudonné et le gouvernement actuel continue avec cette nouvelle condamnation. Le comédien devra s’acquitter d’une amende de 3000 euros pour avoir qualifié le Premier ministre de "Mussolini moitié trisomique".
Une condamnation pour le polémiste
La cour d’appel de Paris a condamné le polémiste Dieudonné à 3000 euros d’amende pour "injure publique" à l’encontre du Premier ministre Manuel Valls. L’affaire remonte à 2013 quand le comédien a sorti une vidéo sur Internet. À l’intérieur de celle-ci, il avait qualifié Manuel Valls de "Mussolini moitié trisomique". Les juges avaient ainsi infirmé la décision de première instance du tribunal correctionnel. En effet, Dieudonné avait été relaxé le 24 mars 2015 après décision de justice. D’après les juges, les termes qu’il avait utilisés n’entraient pas dans le cadre du texte de loi définissant l’injure publique.
Les autres injures de Dieudonné
Dieudonné ne s’était pas arrêté au seul propos de "Mussolini moitié trisomique". Il avait notamment qualifié Manuel Valls "d’acteur de film porno" pour "la très mauvaise qualité de son jeu d’acteur", de "petit soldat israélien veule et docile". Il l’avait également comparé à des excréments qui devaient "disparaître dans l’eau des chiottes". Pour ces autres propos, le tribunal de première instance avait estimé qu’ils s’inscrivaient plutôt dans le cadre "d’une polémique politique".
Les avis des avocats
À l’audience, l’avocate générale avait requis une amende de 2500 euros. Elle a déclaré être également "surprise par le jugement de première instance". D’après son avis, les propos déclarés par Dieudonné étaient des "attaques personnelles" contre Manuel Valls. L’avocate générale avait estimé que l’humoriste en avait fait trop au point de dépasser "la limite autorisée" par sa qualité d’humoriste. De son côté, l’avocat de Manuel Valls soutient la plaidoirie de l’avocate générale. Pour lui, la décision de première instance était juste une erreur des juges. "Et si l’on considère que de tels propos font partie d’un débat démocratique normal, alors c’est que notre société va très mal", avait-il ajouté.
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