Un homme a frappé brutalement sa compagne car celle-ci aurait oublié d’acheter du lait pour leur bébé.
Les faits remontent en juillet dernier mais la justice vient de rendre sa décision, rapportent La Voix du Nord. Sous l’emprise de l’alcool, un homme a frappé brutalement sa compagne devant un couple d’amis qui avait passé une soirée dans l’appartement, à Berck en Nord-Pas-de-Calais.
Il était vers 2h30 du matin lorsque l’homme rentre enfin chez lui déjà en état d’ébriété mais le couple prend un dernier verre avant de se coucher. Mais sans aucune raison apparente, le mari s’en prend à sa compagne. Les coups ont été très brutaux se souvient la victime.
"Je ne sais plus trop pourquoi mais un différend s’est installé et après quelques insultes, j’ai reçu des coups de pied, de poings et des claques", explique la victime à la barre lors du procès. "Mon amie et son copain se sont levés pour le calmer. J’ai eu très peur et je crois que si ma copine n’avait pas été là il m’aurait tuée", affirme-t-elle.
De son côté, le prévenu a sa propre version. S’il reconnaît avoir donné des coups, il affirme que tout est de la faute de son ex-compagne. "Lorsqu’il a fallu faire le biberon du petit, elle s’est rendue compte qu’il n’y avait plus de lait. Moi je travaille toute la journée et je termine tard, elle n’a que ça à penser et elle oublie le lait pour le petit", explique-t-il, visiblement encore remonté contre son ex-compagne. D’ailleurs il explique que cela lui a énervé : "c’est vrai que je lui ai mis une claque", reconnaît-il. "Après, comme elle se jetait sur moi pour me mettre des coups, je l’ai saisie en la maintenant contre l’armoire", explique-t-il.
A la barre, la compagne dénonce que son ex-compagnon rentrait toujours tard et souvent avec des amis. "Il met de la musique, consomme de l’alcool en empêchant notre petit de dormir". Lors des faits, la victime avait bénéficié d’une journée d’incapacité de travail. Désormais, le couple s’est séparé et l’homme qui était jusque-là inconnu de la justice a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et à une amende de 150 euros.