L’agression fait suite à des échanges de propos virulents sur tweeter. La victime pointe la Génération identitaire Flandres d’être ses agresseurs.
Lucas Bolivard, fondateur du collectif lillois "Stop harcèlement de rue", a été agressé dans la rue jeudi (20 Minutes). Il était environ 17h, et il marchait seul dans la rue lorsque soudainement une voiture avec trois occupants s’arrête à son niveau et l’interroge s’il est bien le président du collectif. Aussitôt qu’il a répondu, les trois hommes sont sortis du véhicule pour le passer à tabac. En moins d’une minute il était au sol. Il décrit ses agresseurs comme "des blancs, crâne rasé avec des Doc’Martens et des blousons noirs".
C’est après seulement qu’il s’était rendu compte que son agression a un rapport avec son échange sur twitter de la veille avec un membre de la direction de Génération identitaire Flandres, Aurélien Verhassel. Le clash avait trait à la labellisation du premier "bar sans relou", à Lille.
#Gastama 1er "bar sans relou" ? Cad sans "wesh mademoiselle" ? Bref sans arabe ? #discrimination @F3nord @20Minutes
— Verhassel Aurélien (@A_Verhassel) 22 Avril 2015
Interrogé sur l’incident, Aurélien Verhassel a dit : "Vous m’apprenez cette agression. Nous faisons de la politique, nous ne sommes pas un groupuscule qui agresse les gens dans la rue".
La victime affirme déposer une plainte. Il a dû arrêter de travailler souffrant d’une déchirure lors de l’agression. Un service d’ordre sera engagé pour les prochaines manifestations de Stop harcèlement de rue, a-t-il dit.