La mairie de Paris poursuivra en justice la chaîne de télévision américaine Fox News pour avoir décrit des zones de la capitale comme interdites aux non-musulmans.
Bien que Fox News ait déjà formulé des excuses, Anne Hidalgo ne reculera pas devant sa décision de porter plainte contre la chaîne de télévision américaine.
Une plainte pour avoir terni l’image et l’honneur de Paris
Lors des attentats qui ont frappé la France il y a deux semaines, Fox News a défini certains quartiers de Paris comme des "no-go zones" ou zones de non-droit interdites aux non-musulmans. La chaîne de télévision américaine a également évoqué le fait que les T-shirts des passants affichaient Al-Qaida. Anne Hidalgo a alors annoncé mardi à CNN qu’elle va porter plainte contre la chaîne de télévision américaine. "On a été insultés", s’est-elle indignée. La mairie ira alors devant la justice pour que ces mots soient corrigés. La ville de Paris a ensuite expliqué que l’image et l’honneur de la capitale française ont été souillés après cette fable publiée par Fox News.
Fox News réitère ses excuses
Les internautes français se sont révoltés suite à "cette fable". Ce qui a poussé la chaîne à présenter des excuses timidement, argumentant tout de même que les quartiers cités, dans le nord et l’est parisien, sont frappés par une très forte délinquance. Situation fortement contestée par l’entourage de la maire PS de Paris qui a souligné que ses accusations causent un fort préjudice aux Parisiens.
De son côté, Anne Hidalgo a réagi en disant : "Je ne peux pas accepter que l’on parle comme ça de ma ville. C’est la bêtise qui s’exprime". Fox News a alors multiplié ses excuses après que les commentateurs aient diffusé des affirmations sur les zones de non-droit interdites aux non-musulmans.
"La réalité est loin des caricatures"
En marge d’une visite à Paris pour rendre hommage aux victimes des attentats, le maire de New-York Bill de Blasio a pris ses distances avec Fox News. Le maire new-yorkais a reconnu les inexactitudes de cette chaîne de télévision aux Etats-Unis. "Il n’est pas juste de dire qu’une partie de Paris est une zone de non-droit. La réalité est très loin des caricatures", a-t-il soutenu au micro de RTL.