Plusieurs employés d’une entreprise de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) devront rattraper les heures qu’ils n’ont pas effectuées le 9 janvier, à cause de l’assaut mené par le GIGN contre les frères Kouachi. Une information que la maison a vite démenti.
Une vingtaine de salariés d’une plateforme logistique des supermarchés Aldi Marché sont tout simplement scandalisés. Les faits : le dispositif de sécurité a empêché certains employés d’Aldi de rejoindre leur poste de travail et obligé d’autres à partir avant la fin de leur journée. Aucune retenue sur salaire ne sera effectuée, mais ils devront rattraper le temps de travail, révèle ce jour Le Parisien.
Ces salariés avaient été confinés dans les locaux de l’entreprise par les forces de l’ordre. Ce jour-là, les frères Kouachi étaient en effet en cavale et se cachaient dans une imprimerie de la zone. Vers 16h20, le GIGN a finalement évacué les salariés, juste avant l’assaut contre les terroristes. Les employés d’Aldi Marché n’ont pas pu effectuer leurs sept heures de travail. Résultat : les heures non travaillées leur ont été décomptées par la direction.
En colère, un des salariés a confié au journal : "Il aurait fallu que l’on dise au GIGN : on ne peut pas partir, on n’a pas fait nos sept heures !". Malgré l’émoi des représentants du personnel, la direction d’Aldi Marhé dit assumer pleinement sa décision.
De son côté, Aldi a nié avoir aigi ainsi. Dans un communiqué, la direction précise qu’elle "ne confirme absolument pas ces informations qui sont erronées. Aucune perte de salaire n’affectera les salariés, aucune heure ne sera à récupérer, que les salariés aient été présents ou non le 9 janvier". "Cette position a été reprécisée aux salariés le 19 janvier 2015.", souligne le communiqué rapporté par Le Parisien