Un attentat terroriste s’est produit mercredi à Paris faisant 12 morts. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière sur le territoire français depuis 1961. Deux assaillants sont toujours en fuite, le troisième suspect s’est rendu. Le président de la République a annoncé que ce jeudi serait un jour de deuil national.
D’après les informations délivrées par le procureur de la République, au moins 2 individus sont arrivés devant l’immeuble où est installé Charlie Hebdo à Paris dans le 11ème arrondissement aux alentours de 11h30.
Les trois suspects ont été identifiés et des opérations du Raid sont en cours, à Reims et Charleville-Mézières. Le plus jeune des trois recherchés s’est rendu à la police.
Les deux autres suspects, les frères Kouachi, ont été localisés à Villers-Cotterêts. Le Raid et le GIGN sont à leurs trousses. Ils sont déployés entre l’Aisne et de l’Oise. La Picardie a été placé en vigilance vigipirate de niveau "alerte attentats".
Hier : deux individus cagoulés et lourdement armé ont abandonné leur voiture sur la voie de circulation avant de pénétrer, armes automatiques en main, dans le bâtiment dans le siège de Charlie Hebdo. Ils demandent aux deux hommes à l’entrée où se trouve précisément la rédaction. Les assaillants ouvrent ensuite le feu dans le hall de l’immeuble.
Ils montent au deuxième étage où se trouve la rédaction. Là, ils abattent 8 journalistes, un policier du service de protection des personnalités affecté à la sécurité de Charb ainsi qu’un invité.
Le procureur de la République révèle que des témoins affirment avoir entendu résonner les cris de Allaouh Akbar et Nous avons vengé le prophète !
Les deux hommes armés sortent du bâtiment et reprennent leur voiture laissée sur la voie publique. Après quelques mètres parcourus, ils tombent une patrouille de police sériegraphiée. Des tirs sont échangés, personne n’est blessé. Les assaillants croisent ensuite la route de deux policiers en VTT. Ils ouvrent à nouveau le feu sans toucher les officiers.
Puis, la voiture folle se retrouve face à face avec une troisième voiture de police. Un policier est d’abord blessé, les deux hommes armés vont alors ensuite l’abattre alors qu’il se trouvait déjà au sol.
Ils reprennent leur route et percutent une voiture dans le 19ème arrondissement. La victime qui n’est pas blessée a affirmé que 3 personnes armées se trouvaient dans le véhicule. Ils continuent d’avancer avant de devoir précipitamment abandonner leur Citroën C3. C’est alors qu’ils braquent un autre automobiliste et s’enfuient avec sa voiture.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la section antiterroriste (SAT) de la préfecture de Paris recherchent activement les auteurs de l’attentat.
Après l’attaque, le plan vigipirate a été relevé au niveau "alerte attentats", le plus élevé, sur le territoire de l’Île-de-France.
Dans la soirée de mercredi, des rassemblements ont été improvisés dans différentes métropoles de France. Au moins 15 000 personnes à Paris et 10 000 personnes à Lyon notamment ont rendu hommage aux victimes.
Sur le site Internet de Charlie Hebdo est aussi apparu un message qui a été diffusé sur les réseaux sociaux : Je suis Charlie.
Les politiciens de métropole comme de La Réunion ont aussi partagé leur tristesse suite à l’attaque terroriste.
François Hollande s’est exprimé après s’être rendu sur les lieux de l’attaque mais aussi après une réunion de crise ministérielle dans une intervention télévisée. Une nouvelle réunion à l’Élysée est prévue ce matin. Le président de la République a annoncé que ce jeudi serait un jour de deuil national.
La Réunion est aussi sous le choc. Ce matin, les Réunionnais expriment leur émotion au lendemain de l’attentat. La conférence de rédaction du Quotidien était aussi pleine d’émotion ce matin. Les policiers ont aussi souhaité rendre hommage aux victimes à leur façon.