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Ayant très mal pris les reproches d’Angela Merkel sur la teneur des mesures de redressement des finances publiques en France, Jean-Luc Mélenchon a durci le ton. Berlin répond ce mercredi.
Après les propos du leader du Front de Gauche lundi sur Twitter pour répondre aux déclarations d’Angela Merkel sur la réduction par la France de son déficit, l’Allemagne ne reste pas sans réagir. "Fermez votre gueule, Madame Merkel. La France est libre. Occupez-vous de vos pauvres et de vos équipements en ruine", ainsi se résumait la saillie de Jean-Luc Mélenchon.
Maul zu, Frau #Merkel ! Frankreich ist frei. Occupez-vous de vos pauvres et de vos équipements en ruines !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 Décembre 2014
Alors que la chancelière allemande a préféré se taire, son porte-parole Steffen Seibert s’est interrogé : "On pourrait sinon se demander si une autre formulation, plus amicale, n’aurait pas été possible" se pose-t-il sur Metro News ce mercredi. Steffen Seibert considère que le tweet en allemand écrit par Jean-Luc Mélenchon "n’apporte pas de contribution sérieuse au débat, sur la manière dont nous devons tous respecter le pacte de stabilité et de croissance".
Connaissant Jean-Luc Mélenchon, c’est en effet un habitué de "ses dérapages verbaux", mentionne la correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine qui, elle, a évoqué les "dérapages verbaux" de l’eurodéputé. Il en est de même pour Die Welt, qui parle d’une "entreprise politique quotidienne". Le journal estime qu’Angela Merkel ne doit non pas "la fermer" mais au contraire "l’ouvrir" ("maul zu" et "maul auf" en allemand).
