Un père de famille a tué sa propre fille qui voulait arrêter leur relation incestueuse car elle souhaitait avoir une nouvelle vie.
Cette histoire qui s’est passée dans l’Eure est presque inimaginable : une relation incestueuse entre un père et sa fille aboutit à un crime passionnel. En effet, Dennis Mannechez, âgé de 52 ans, a assassiné par arme à feu mardi soir sa fille prénommée Virginie, ainsi que l’employeur de celle-ci, dans un garage de Gisors, une commune de l’Eure.
Le père de famille a été déjà condamné pour viols et agressions sexuelles sur deux de ses filles. A sa sortie de prison, il poursuivait toujours une relation avec l’aînée. D’après cette information relayée par Metronews, "le père, dans un état de mort cérébrale après avoir retourné l’arme contre lui, entretenait une relation incestueuse avec la jeune femme de 34 ans et n’a pas supporté qu’elle l’ait quitté il y a quelques semaines."
Le drame dans la famille Mannechez a éclaté en mai 2011. En effet, la cour d’Assises de l’Oise avait découvert que le père, un cadre supérieur dans l’informatique, violait et agressait sexuellement deux de ses filles. Toutefois, ses progénitures le soutenaient en argumentant qu’elles consentaient cette relation avec leur papa. Reconnu coupable, Dennis Mannechez a passé huit ans derrière les barreaux et sa femme était emprisonnée pendant cinq ans pour complicité car elle aurait encouragé son mari à agir de la sorte. "La condamnation de Denis Mannechez avait été ramenée un an plus tard en appel à cinq ans de prison, dont trois avec sursis.", rappelle cette même source.
Une fois qu’il a purgé sa peine, le père incestueux a vécu avec sa fille aînée. Tous deux ont élevé ensemble "leur" enfant né en 2002. Agé de 13 ans, le garçon, présent mardi soir au premier étage du garage, était donc le témoin d’une scène atroce : son père et grand-père assassinant sa mère et demi-sœur. L’homme a également tué l’employeur de sa fille.
D’après la procureure, il n’y a aucun doute sur le fait que la jeune femme a été tuée avec préméditation. "Son geste était préparé car il a été implacable", a précisé la procureure dans les colonnes du Parisien en employant le terme d’"exécution". Une enquête a été ouverte et elle se concentrera sur le mobile du crime.