Otage français décapité : la France sous le choc

Hier peu après 19h00 (heure de La Réunion), un groupe lié à l’Etat islamique a revendiqué dans une vidéo - intitulée "Message de sang pour le gouvernement français" - la décapitation de l’otage français enlevé dimanche en Algérie. Cette terrible vidéo a été diffusée sur la toile et quelques heures plus tard, le président de La République a confirmé l’assassinat d’Hervé Gourdel. François Hollande a condamné cet assassinat "lâche" et "odieux", tout en réaffirmant sa détermination pour lutter contre le terrorisme.

Agé de 55 ans, Hervé Gourdel était guide de haute montagne du parc national du Mercantour. Parti en Algérie pour randonner, ce père de famille niçois a été enlevé dimanche 21 septembre. Son rapt a été revendiqué dès le lendemain par un groupe djihadiste algérien Jund al-Khilafa (l’armée du califat). Lundi, les ravisseurs d’Hervé Gourdel ont diffusé une vidéo dans laquelle ils menaçaient d’exécuter le randonneur français dans les 24 heures si la France ne cessait pas - immédiatement - ses frappes en Irak.

Après l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel en Algérie, c’est maintenant toute la France qui est sous le choc. Cet assassinat a suscité l’indignation dans le monde.

François Hollande a décidé de réunir dès aujourd’hui un "conseil de défense". Hier, le président de La République s’est exprimé depuis New York afin de condamner cet acte "odieux". Il a par ailleurs souligné que cet assassinat renforce sa "détermination" à lutter contre ce groupe ultradical (groupe djihadiste algérien Jund al-Khilaf).

Le président insiste sur le fait que les frappes françaises vont se poursuivre en Irak "tout le temps nécessaire".

A La Réunion comme sur l’ensemble du territoire national, l’émotion est vive. Horreur, désolation et indignation sont les sentiments qui animent bon nombre de Français au lendemain de la décapitation d’Hervé Gourdel.