Un chien a été victime d’"un acte de barbarie gratuit", rapporte La Dépêche. Son propriétaire résidant dans les Pyrénées-Orientales l’a découvert ce dimanche 7 septembre l’œil transpercé avec une tige en métal.
Les agresseurs s’en prennent de plus en plus aux animaux et ce beauceron a été une nouvelle proie. Ce dimanche matin vers 6h30, le propriétaire du quadrupède, Vincent Reyrolle, vivant à Prades dans les Pyrénées-Orientales, l’a surpris assailli dans la cour bien clôturée de sa maison avec une tige en métal enfoncé dans un œil. Indigné, il dénonce "un acte de barbarie gratuit".
Transporté directement chez le vétérinaire, Tchekoff, le beauceron vieux de 11 ans a été soigné. Sur place, des photos dévoilant les atrocités perpétrées envers le pauvre animal ont été prises. Les clichés montrent le chien gisant sur une table, le crâne perforé par la tige métallique qui était plantée dans un œil. Ne pouvant pas supporter la souffrance infligée à leur compagnon fidèle, la femme de Vincent Reyrolle a fait un malaise.
Vincent Reyrolle, trop affecté par le drame, ne parvient plus à témoigner de sa colère. "Ça me rend complètement dingue. S’en prendre comme ça à des animaux. Dans quel monde vit-on ? Ils ont dû lui tirer dessus avec une arbalète, ou quelque chose comme un fusil pour lancer des tiges fuselées. Mais qui peut faire une chose pareille ? Je n’ai jamais eu de menaces, jamais d’altercation avec personne. C’est une honte. Un acte de barbarie gratuit", a-t-il confié sur La Dépêche.
Une enquête a été ouverte après que l’homme ait déposé une plainte auprès de la gendarmerie de Prades. Le vétérinaire ayant soigné Tchekoff a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un accident mais "plutôt d’un acte violent et sadique".
Le couple Reyrolle garde l’espoir quant au rétablissement de leur chien. A l’heure actuelle, l’animal se trouve sous surveillance pendant 4 jours. Le propriétaire de préciser sur les mêmes sources qu’"il n’est pas méchant. Il n’a pas eu d’histoire. Il est connu à Prades car parfois il va faire le tour et on me le ramène. J’ai trois enfants de 11, 6 et 5 ans et il a toujours vécu avec nous. J’espère qu’il n’aura pas de séquelles. Qu’il va s’en sortir et qu’il reconnaîtra celui ou ceux qui lui ont fait ça s’ils repassent dans le secteur".