Noam Boulanger, un Saint-Joséphois, a été tué dans le cadre de ses fonctions. Le CRS sécurisait un véhicule sur une autoroute dans l’Essonne lorsqu’il a été fauché par un poids lourd. Ses proches, dévastés, sont déchirés entre tristesse et incompréhension.
À Saint-Joseph, les proches de Noam Boulanger ont encore du mal à réaliser. Le trentenaire, un CRS, est fauché sur l’autoroute samedi matin.
En larmes, sa mère Daisy, tente de comprendre. "Je voudrais savoir qu’est-ce qu’il s’est passé. Il faisait son travail, qu’il aimait. C’est pas juste", déplore sa mère.
Ce dimanche, la petite famille se prépare à faire le voyage jusqu’en métropole pour ensuite ramener le corps de Noam Boulanger dans l’île. C’est une épreuve que redoute la petite soeur de la victime.
"Pour l’instant, on ne réalise pas vraiment. Quand on va vraiment voir le corps. Ça va être dur", assure-t-elle.
Noam Boulanger, un trentenaire, marié et père de deux enfants, était en fonction samedi matin. Le CRS était déployé sur l’autoroute A6 dans l’Essonne et avait pour mission de sécuriser un véhicule abandonné. Lorsqu’ils balisaient les lieux, Noam Boulanger et son collège sont fauchés par un poids lourd. Le Réunionnais meurt sur le coup, l’autre victime est elle transportée à l’hôpital.
Rapidement, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve se rend sur les lieux et fait part de son émotion. Il présente ses condoléances à la famille et rappelle aux automobilistes de redoubler de vigilance en cette période de vacances scolaires.