Parallèlement aux rassemblements festifs et aux scènes de liesse en métropole lors de la soirée du second tour de la présidentielle, la police a indiqué avoir dénombré 367 voitures brûlées et 270 interpellations.
Par souci de paix sociale, le ministère de l’Intérieur a choisi de ne pas dévoiler le bilan des incidents survenus le soir du second tour de l’élection présidentielle. Dans le même esprit, la direction générale de la police nationale (DGPN) a préféré relativiser les dégâts : "le second tour de l’élection présidentielle n’a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures", indique un communiqué parvenu à la presse.
"Trois cent soixante-sept voitures brûlées et 270 interpellations : tel est lundi matin le bilan des incidents qui se sont produits en France métropolitaine au cours de la nuit du second tour de l’élection présidentielle. Sur l’ensemble des véhicules incendiés, ‘172 l’ont été en Ile-de-France, parmi lesquels moins d’une dizaine à Paris’, selon un bilan arrêté lundi à 06H00. Police et gendarmerie ont interpellé ‘270 personnes, dont 136 en province, 46 à Paris et 88 dans le reste de l’Ile-de-France’.Concernant les voitures brûlées, ‘on est à peine au-dessus de la nuit du 14 juillet 2006 et en-deçà d’une nuit de Saint-Sylvestre’, détaille la Direction Générale de la Police Nationale.
En revanche, la nuit de dimanche 6 à lundi 7 mai a donné lieu "dans plusieurs centres villes, tels qu’à Lyon, Nantes, Paris, Toulouse ou Rennes par exemple, à des regroupements initiés par des mouvements d’extrême gauche, anarchistes ou autonomes qui ont dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre", souligne la DGPN, avant de préciser que "28 policiers et gendarmes ont été blessés".