Des parents néo-zélandais ont poursuivi leur médecin en justice pour ne pas avoir détecté la maladie de leur fille au cours de la grossesse. La mère de la petite Aria aurait même préféré avorter.
La petite Aria, aujourd’hui âgée de deux ans ne pourra probablement pas parler ni marcher un jour à cause d’une malformation au cerveau. Ses parents, Regan et Wayne ont décidé de poursuivre le corps médical, car il n’a pas détecté cette maladie. S’ils avaient été au courant du handicap de leur fille, ils auraient décidé d’interrompre la grossesse.
Pour être passés à côté du problème, un échographiste et un radiologiste devraient payer des dommages et intérêts aux parents d’Aria. Ces derniers réclament en effet la somme de 2,5 millions de dollars soit près de 2,2 millions d’euros, rapporte 7sur7.be dans son édition de ce vendredi. Dans les documents juridiques déposés à Brisbane, Regan et Wayne s’en prennent également à leur obstétricienne qui, elle non plus, n’a rien détecté.
Dans le désespoir, les parents d’Aria doivent travailler dur pour payer les nombreux soins dont leur fille a besoin. La petite souffre en effet du syndrome Aircadi qui, en temps normal, peut être détecté au cours de la grossesse. "Mais c’est seulement à cinq mois que les médecins ont pu mettre un nom sur sa condition", précisent nos sources. Sans compter les problèmes de développement majeurs, la fillette souffre également de problèmes de vue et d’ouïe.