Le bilan du séisme en Italie est lourd avec 247 morts selon le dernier bilan. Des témoins interrogés à propos de cette scène d’horreur affirment entendre des voix sous les décombres.
Le centre de l’Italie a été frappé mercredi au petit matin par un violent séisme de magnitude 6,2. Au moins 247 personnes sont décédées et des centaines de blessés ont été recensés. Alors que les secouristes travaillent jour et nuit dans l’espoir de sauver des vies, les témoins de cette scène d’horreur ont raconté ce qu’ils ont vécu. "Ma sœur et mon frère sont sous les décombres, nous attendons les secouristes, mais ils n’arrivent pas jusqu’à eux", a confié Guido Bordo, 69 ans sur le récit de TF1. Le sexagénaire s’est réfugié près d’Accumoli, épicentre de ce tremblement de terre, situé dans la province du Latium, à quelque 150 km de Rome. "Ils ne donnent aucun signe de vie, on n’entend que leurs chats", a-t-il ajouté.
Les larmes aux yeux, Stefano Petrucci, maire d’Accumoli, commune voisine, a évoqué une "situation dramatique", décrivant une ville à moitié détruite. "Ici, c’est une tragédie, nous avons des morts et des bâtiments détruits", a-t-il poursuivi. La scène de l’après-séisme est digne d’une image apocalyptique. Des immeubles sont en ruine tandis que des secouristes fouillent les décombres à mains nues. Plus loin, des habitants hagards se rassemblent dans les rues ou les places de leur village en partie réduit en miettes en quelques secondes.
L’espoir de retrouver des survivants
Interrogé par l’antenne RAI, le maire d’Amatrice, Sergio Pirozzi a affirmé que la ville avait disparu aux trois quarts. "L’objectif est maintenant de sauver le maximum de vies. On entend des voix sous les décombres. Il faut sauver les gens qui sont là-dessous", a-t-il indiqué. En larmes, le père Savino D’Amelio, prêtre d’Amatrice parle d’une immense tragédie. "Nous espérons qu’il y aura le moins de victimes possible et que nous aurons le courage d’avancer", a-t-il ajouté.