Le ministre de l’Intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann n’écarte pas une motivation islamiste s’agissant de l’explosion survenue dimanche soir dans le centre-ville d’Ansbach, une ville située dans le Sud de l’Allemagne.
Après la fusillade dans le centre commercial à Munich, l’agression à la machette, une explosion a eu lieu dimanche soir dans le centre-ville d’Ansbach, dans le sud de l’Allemagne. Le poseur de bombe, un demandeur d’asile syrien âgé de 19 ans est décédé après avoir blessé 12 personnes, dont trois se trouvent dans un état grave. Alors que le pays a été frappé par plusieurs attaques ces derniers jours, le ministre de l’Intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann n’exclut pas une motivation islamiste. "Il s’agit malheureusement d’un nouvel attentat", a-t-il assuré sur le récit du Figaro.
D’après le ministre allemand présent sur les lieux de l’explosion, les autorités ont voulu vérifier si les faits étaient réellement liés à un attentat islamiste. "On ne peut pas exclure que ce soit le cas", a-t-il précisé en déclarant que le fait qu’il ait voulu s’en prendre à la vie d’autrui plaide en faveur de cette hypothèse. De son côté, le directeur adjoint de la police d’Ansbach, Roman Fertinger, a évoqué d’"indices" selon lesquels l’explosif contenait des pièces de métal.
Pour rappel des faits, le jeune syrien, dont la demande d’asile avait été rejetée il y un an, voulait "empêcher" la tenue d’un festival de musique. Il a réussi à s’y introduire, mais a dû faire machine arrière faute de ticket d’entrée. Le poseur de bombe dont la demande d’asile a été rejetée vivait à Ansbach. Il avait essayé par deux fois dans le passé de se suicider et avait été pris en charge dans une clinique psychiatrique, a souligné le ministre allemand.