En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A a augmenté de 14.900 en juin, l’équivalent de 0,5% de hausse, pour atteindre au total 3.279.400, un niveau historiquement haut.
Après avoir marqué une pause inattendue en mai, le chômage en métropole est reparti à la hausse en juin, révèle le quotidien économique Les Echos, qui décrypte les chiffres délivrés mercredi 24 juillet par le ministère du Travail.
Les demandeurs d’emplois de catégorie A, qui n’ont pas du tout travaillé durant le mois dernier, ont vu leurs rangs s’agrandir avec l’arrivée de 14.900 chômeurs supplémentaires. Ce qui porte leur total à 3.279.400 (+0,5 %), un niveau historiquement haut.
Une hausse s’est de nouveau installée en juin dernier, pour le 26e mois consécutif, peut-on lire dans les commentaires de la presse nationale. Seule éclaircie, le chômage des jeunes a enregistré un léger recul fin juin, précise Les Echos.
Pour le deuxième mois de suite, le nombre des demandeurs d’emploi, de moins de 25 ans, inscrits en catégorie A, a reculé en juin pour s’établir à - 0,8 % après - 0,4 % le mois précédent.
En tenant compte des demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite, de catégories B et C, leur nombre total est resté stable à 4.799.700, soit une faible hausse de + 4.100 le mois dernier, après une baisse en mai de – 3.600.
A l’opposé des plus jeunes, aucune amélioration n’a été observée chez les séniors au mois de juin dernier. Le nombre des chômeurs de plus de 50 ans a augmenté de + 0,9 % en juin en catégorie A et de + 16,4 % sur un an. De même, les chômeurs de longue durée, inscrits depuis plus d’un an, ont vu leur nombre s’envoler (+ 1,4 % en juin, + 16 % en un an), « signe de l’ampleur du chemin restant à parcourir », commente Les Echos.
Malgré l’envolée du chômage en France métropolitaine, le ministre du Travail Michel Sapin se réjouit de voir un « signal très encourageant » provenant du chômage des jeunes. « Cette progression modérée du nombre de demandeurs d’emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l’inversion durable de la courbe du chômage, qui est l’objectif des prochains mois », écrit-il dans un communiqué relayé par Les Echos.