La nouvelle ministre du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, affirme que les énergies marines renouvelables sont une priorité.
Nathalie Kosciusko-Morizet s’est exprimée pour la première fois publiquement sur la politique maritime, à Toulon, lors des sixièmes Assises de l’Economie maritime et du littoral. Son discours a résonné comme un véritable discours programme : "Permettez-moi d’emblée de dissiper, si besoin était, un malentendu : la mer fait bien pleinement partie des responsabilités ministérielles qui m’ont été confiées par le Président de la République et le Premier ministre. Le ministère de l’écologie et du développement durable est bien le ministère de la mer, il est aussi le ministère des transports et le ministère des énergies renouvelables, deux thèmes que je sais chers à beaucoup d’entre vous. En accord avec le Premier ministre, je souhaite que cette politique soit forte et ambitieuse. Qu’elle soit enfin à la hauteur des atouts maritimes de notre pays."
La France, dont les territoires émergent dans tous les Océans, dispose du deuxième espace maritime du monde : « Un espace gigantesque » rappelle Nathalie Kosciusko-Morizet, « qui abrite une biodiversité d’une extraordinaire richesse, qui mène notre pays à la rencontre de tous les continents et de tous les peuples. Un espace sur lequel nous voyageons, sur lequel nous menons des recherches, sur lequel nous travaillons et commerçons. La puissance maritime française est bien une puissance économique. Nous possédons aujourd’hui certains des plus beaux fleurons de l’industrie maritime mondiale : dans le transport, le nautisme, la construction navale, l’assurance, le courtage ou encore les énergies marines renouvelables."
Nouveauté dans le discours politique, le nombre important de passages où la ministre cite les énergies renouvelables marines comme "étant intégrées à la vie économique maritime du pays". En se prononçant pour une "économie maritime renforcée et créatrice d’emplois" qui intègre pleinement les énergies renouvelables marines, la ministre a donc franchi, oralement en tout cas, un pas important qui pourrait susciter un espoir considérable pour ce secteur d’activité. Car les énergies marines renouvelables doivent être davantage développées afin de devenir une filière industrielle génératrice d’emplois :"Les énergies marines renouvelables sont une autre priorité de cette politique maritime. Il y a par exemple urgence à lancer l’appel à projets sur l’éolien en mer posé et à rendre opérationnels les sites d’essai, à l’horizon 2012, en cohérence avec nos objectifs sur les énergies marines renouvelables. De même, le projet de plate-forme dédiée aux Energies Marines Renouvelables (EMR) doit permettre à la France de disposer, à l’horizon 2020, d’une puissance installée de 6 GW en énergies marines, et de contribuer, grâce à la recherche, à la création d’une filière industrielle génératrice d’emplois et compétitive. Ce projet a pris du retard, je veillerai, en liaison avec l’Ifremer, à ce qu’il aboutisse rapidement. "
Enfin Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas éludé la question attendue de la gouvernance maritime à travers une administration totalement rénovée, indispensable, selon elle, pour construire cette politique maritime : "La nouvelle gouvernance, c’est aussi la création d’un nouvel échelon territorial, adapté à la conduite d’une politique maritime intégrée : la façade maritime. Toute l’administration maritime de l’Etat, votre administration, est en cours de réorganisation à cette échelle. Avec une conviction : on ne gère pas la mer comme on gère la terre, il faut prendre du recul et avoir une vision globale et stratégique. Et la gouvernance, c’est enfin la mise en place de nouveaux outils de planification : pour le développement de nos ports, la définition des zones propices pour la pêche ou l’aquaculture, les énergies marines, l’identification des aires marines protégées, ou encore la gestion du trait de côte."
Nathalie Kosciusko-Morizet s’est exprimée pour la première fois publiquement sur la politique maritime, à Toulon, lors des sixièmes Assises de l’Economie maritime et du littoral. Son discours a résonné comme un véritable discours programme : "Permettez-moi d’emblée de dissiper, si besoin était, un malentendu : la mer fait bien pleinement partie des responsabilités ministérielles qui m’ont été confiées par le Président de la République et le Premier ministre. Le ministère de l’écologie et du développement durable est bien le ministère de la mer, il est aussi le ministère des transports et le ministère des énergies renouvelables, deux thèmes que je sais chers à beaucoup d’entre vous. En accord avec le Premier ministre, je souhaite que cette politique soit forte et ambitieuse. Qu’elle soit enfin à la hauteur des atouts maritimes de notre pays."
La France, dont les territoires émergent dans tous les Océans, dispose du deuxième espace maritime du monde : « Un espace gigantesque » rappelle Nathalie Kosciusko-Morizet, « qui abrite une biodiversité d’une extraordinaire richesse, qui mène notre pays à la rencontre de tous les continents et de tous les peuples. Un espace sur lequel nous voyageons, sur lequel nous menons des recherches, sur lequel nous travaillons et commerçons. La puissance maritime française est bien une puissance économique. Nous possédons aujourd’hui certains des plus beaux fleurons de l’industrie maritime mondiale : dans le transport, le nautisme, la construction navale, l’assurance, le courtage ou encore les énergies marines renouvelables."
Nouveauté dans le discours politique, le nombre important de passages où la ministre cite les énergies renouvelables marines comme "étant intégrées à la vie économique maritime du pays". En se prononçant pour une "économie maritime renforcée et créatrice d’emplois" qui intègre pleinement les énergies renouvelables marines, la ministre a donc franchi, oralement en tout cas, un pas important qui pourrait susciter un espoir considérable pour ce secteur d’activité. Car les énergies marines renouvelables doivent être davantage développées afin de devenir une filière industrielle génératrice d’emplois :"Les énergies marines renouvelables sont une autre priorité de cette politique maritime. Il y a par exemple urgence à lancer l’appel à projets sur l’éolien en mer posé et à rendre opérationnels les sites d’essai, à l’horizon 2012, en cohérence avec nos objectifs sur les énergies marines renouvelables. De même, le projet de plate-forme dédiée aux Energies Marines Renouvelables (EMR) doit permettre à la France de disposer, à l’horizon 2020, d’une puissance installée de 6 GW en énergies marines, et de contribuer, grâce à la recherche, à la création d’une filière industrielle génératrice d’emplois et compétitive. Ce projet a pris du retard, je veillerai, en liaison avec l’Ifremer, à ce qu’il aboutisse rapidement. "
Enfin Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas éludé la question attendue de la gouvernance maritime à travers une administration totalement rénovée, indispensable, selon elle, pour construire cette politique maritime : "La nouvelle gouvernance, c’est aussi la création d’un nouvel échelon territorial, adapté à la conduite d’une politique maritime intégrée : la façade maritime. Toute l’administration maritime de l’Etat, votre administration, est en cours de réorganisation à cette échelle. Avec une conviction : on ne gère pas la mer comme on gère la terre, il faut prendre du recul et avoir une vision globale et stratégique. Et la gouvernance, c’est enfin la mise en place de nouveaux outils de planification : pour le développement de nos ports, la définition des zones propices pour la pêche ou l’aquaculture, les énergies marines, l’identification des aires marines protégées, ou encore la gestion du trait de côte."
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