De fortes perturbations étaient attendues jeudi en Grèce dans les transports et les administrations en raison d’une grève générale, la quatrième depuis le début de l’année, organisée par les grandes centrales syndicales.
ATHENES (AFP) - De fortes perturbations étaient attendues jeudi en Grèce dans les transports et les administrations en raison d’une grève générale, la quatrième depuis le début de l’année, organisée par les grandes centrales syndicales.
Les transports urbains devaient être très perturbés dans la capitale sans bus, trolleys, tramway et métro.
Tous les navires devaient rester à l’ancre en raison de la grève décrétée par la puissante Fédération des marins (PNO) et les trains de la compagnie publique OSE rester au dépôt.
La navigation aérienne devrait en revanche être normale après le refus des contrôleurs aériens de participer à la grève en raison de "la dégradation de la situation dans le secteur touristique", le premier revenu national.
Les banques devaient travailler au ralenti après l’appel à la grève de la Fédération des employés des banques (OTOE).
Les écoles devaient rester fermées. Les administrations publiques paralysées. Mais il est prévu que les hôpitaux restent ouverts avec un personnel d’astreinte.
Les journalistes ne sont pas grève, contrairement aux trois précédentes grèves nationales, en février, en mars et le 5 mai dernier.
Cette dernière journée de grève a été endeuillée par la mort de trois employés de banque asphyxiés dans leur banque incendiée par des cocktails Molotov lancés par des casseurs, en marge du défilé syndical.
La Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE, 1 million d’adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (ADEDY, 370.000 membres) ont appelé à la grève générale pour s’opposer aux mesures d’austérité draconiennes prises par le gouvernement socialiste pour réduire l’énorme dette du pays, et contre le projet de réforme du système des retraites qui doit être déposé prochainement au Parlement.
Les syndicats n’ont pas exclu une nouvelle grève lors de la discussion du texte par les députés.
